Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le mercredi 22 mars 2017

le 22 mars 2017 : Présentation du programme de commémoration du procès de Klaus Barbie 30 ans après à la Préfecture du Rhône

 

 

 À l’occasion du trentième anniversaire de cet événement retentissant, l’exposition retrace le déroulement du procès de Klaus Barbie (37 jours d’audience, 107 témoins, 42 avocats). La pièce maîtresse de l’accusation, le télégramme envoyé par Klaus Barbie après la rafle des 44 enfants d’Izieu et conservé au Mémorial de la Shoah, sera notamment présentée.

 

 

 Livré à la justice française le 5 février 1983, Klaus Barbie, l’ancien chef de la Gestapo de Lyon, est jugé par la cour d’assises du Rhône, à Lyon, du 11 mai au 4 juillet 1987. C’est le premier procès pour crime contre l’humanité en France. Pour la première fois aussi, en vertu d’une loi voulue par Robert Badinter, alors garde des Sceaux, un procès d’assises est filmé.

 

 

Dans le salon de la préfecture ce mercredi, les différentes manifestations organisées pour commémorer les 30 ans du procès de Klaus Barbie ont été présentées, notamment en présence de nombreux élèves et professeurs des lycées Herriot et Saint-Just. "Ce qui nous rassemble est extrême dans l'horreur, mais aussi dans l'engagement des personnes, que ce soit au service de leur pays ou ensuite pour aller chercher la Justice" a introduit le préfet d'Auvergne Rhône-Alpes, Henri-Michel Comet. "C'est un procès qui a marqué son temps, mais aussi les temps à venir, car il a donné un visage à l'horreur nazi. Ce procès a aussi marqué son temps par les symboles qu'il a porté, avec les premières décisions prises par la Justice de France en la matière" a-t-il poursuivi

 

 

En effet, il y a trente ans et pour la première fois, le chef d'accusation de crime contre l'humanité était retenu par la justice française. Au bout de 9 semaines de procès et plus de 6 heures de délibération, Klaus Barbie était reconnu coupable de 17 crimes contre l'humanité et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour arrestation et déportation de centaines de juifs de France et de résistants.

 

 

Afin que les jeunes générations puissent notamment retenir une leçon, celle "qu'on peut être un gamin tout à fait ordinaire, normal, et devenir un fanatique" à force d’endoctrinement, le procureur général honoraire de Lyon, Jean-Olivier Viout publie un ouvrage qui sera mis à la disposition des collèges et des lycées du département, ainsi que des institutions et des lieux de mémoire "Klaus Barbie : un enfant du fanatisme".

 

 

Françoise Moulin Civil, rectrice de l'académie de Lyon et chancelière des universités a indiqué que ce livret pédagogique "constituera un précieux outil pour mener une réflexion sur le fanatisme, sur le fonctionnement de la Justice, mais également dans l'enseignement moral et civique".

 

 

Dès le mois d'avril et jusqu'au mois de novembre, des cérémonies commémoratives, des tables rondes en présence de grands témoins du procès et des conférences seront organisées pour entretenir le devoir de mémoire et transmettre aux jeunes générations les leçons à retenir d'un procès qui a marqué l'histoire.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 


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posté le mardi 21 mars 2017

le 21 mars 2017 : Conférence-débat sur « Comment accueillir les réfugiés pour renforcer la société? » Organisé par Rezo l'Agora

 

 

Conférence "Comment accueillir les réfugiés pour renforcer la société?" animée par l'association SINGA qui vient en aide aux réfugiés et s'attache à déconstruire un grand nombre idées reçues.

 

 

Nos animations sont gratuites et ouvertes à tous. Cette animation est organisée dans le cadre des Mardis Blabla : Un mardi sur deux, nous organisons des discussions citoyennes et culturelles.

 

 

Rezo l'Agora asociation Singa. Accueillir les personnes réfugiées renforce les sociétés. 

 

 

Réfugiés politiques,  réfugiés  climatiques,  les réfugiés sont une richesse pour les pays qui les accueillent. C'est une richesse sociale,  une richesse économique.  Il faut le voir comme étant une chance. Réfugiés,  demandeurs d'asile, migrants de qui parle-t-on vraiment ?

 

 

La convention de Genève définit le statut du réfugié. 
Les motifs peuvent être,  la race,  les religions, la nationalité, le groupe social, opinions politiques.  

 

 

La protection subsidiaire, la peine de mort,  la torture ou des peines ou traitement inhumains ou dégradants,  s'agissant d'un civil,  une menace grave,  directe et individuelle contre sa vie ou sa personne en raison d'une violence généralisée résultant d'une situation de conflit armé interne ou international. 

 

 

Apatride,  le terme d'apatride s'applique à toute personne qu'aucun état ne veut. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conférence animée par Fanny et Idriss

 

 

 

 

 

 

 

 
 


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posté le mardi 21 mars 2017

le 21 mars 2017 : Conférence débat sur le thème la Fraternité Universelle avec le Mouvement Chrétien des Retraités du Rhône

 

 

 

 

Conférence débat sur le thème la Fraternité Universelle

avec le Mouvement Chrétiens des Retraités du Rhône 


 

  au Domaine Saint Joseph, 38 allée Jean Paul II à Sainte Foy lès Lyon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hélène Poupon

(Présidente du Mouvement Chrétien des Retraités du Rhône).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Odile Poisson

(Les Fils d'Abraham)

Présente le thème de la rencontre : "La Fraternité Universelle".

 

 

 

 

 

 

Bénédiction et lecture du texte du jour par le père Maurice Monnier

(Aumônier du Mouvement Chrétiens des Retraités du Rhône). 

 

 

 

 

 

 

 

 

Michel Younes

(Professeur de Théologie à l'Université Catholique de Lyon, Délégué  Episcopal aux Relations avec les Musulmans auprès du Diocèse de Lyon)

 

 

On peut rester dubitatif sur le thème de l'intervention de ce matin.  Vivre ces tensions, la fraternité ne se décréte pas,  on ne devient pas frère.  On se reçoit comme frère avec un devenir.  Si on peut se dire frère,  c'est que nous avons un père.  Parler de la fraternité,  des images nous viennent très vite,  c'est l'image de la famille,  parce qu'elle trace les contours de ce qui m'est donné.  Il provient de la même racine du père et de la mère, nous avons appris à grandir ensemble. La fraternité au sein d'une famille est intéressante.  C'est aussi l'idée d'un peuple,  pouvant avoir d'un même contexte ou d'une même nation.

 

 

Quand nous sommes à l'étranger,  nous avons le plaisir de rencontrer des compatriotes. Nous avons une histoire qui se déroule dans le temps. Ce n'est pas pour rien que la devise de la France,  c'est "Liberté Egalité et Fraternité". 
On peut parler de la fraternité religieuse,  on peut se dire frère,  parce que nous partageons la même religion.  Une assemblée d'église,  c'est une assemblée de frère,  avec ceux qui adhérent et ceux qui n'adhèrent pas. L'étranger est exclus par ce qu'il ne partage pas la même foi. 

 

 

 

Jusque où peut aller la désignation de frère dans la différence. La notion de fraternité dans le judaïsme, le christianisme et l'islam, c'est la reconnaissance d'un Dieu créateur pour tous.  Pourquoi on se définit comme frère,  c'est que l'on reçoit l'autre comme frère.  Dans l'encyclique Nostra Etatae, tous les peuples forment une seule communauté.  Les témoignages de bonté de Dieu,  à l'égard de tous,  sont universelles pour vivre cette fraternité. Le prisme de la fraternité, n'est ni la religion, ni la communauté,  ni la famille,  mais c'est l'attention que l'on porte aux plus pauvres et aux plus démunis.  L'un des passages de l'évangile,  c'est Matthieu 25 : "j'étais étranger et tu m'as accueilli". Il suffit de voir la présence de Dieu en chacun.  La présence de Dieu n'annule pas la différence de l'autre.  Il ne suffit pas de dire nous sommes frères parce que nous sommes pareils. 

 

 

Ce n'est pas à partir de soit que l'on ressent la fraternité,  mais c'est en allant vers l'autre dans sa fragilité.  Une fraternité en actes,  c'est une transfiguration de la fraternité. Visiter un malade,  c'est lui apporter de la fraternité.  C'est une composition de sens quine peut aller que de l'avant. La fraternité est l'antidote de l'asservissement. Le propre des amis,  c'est de se comprendre,  amitié et Fraternité,  c'est le même sens.  Dans une rencontre interreligieuse,  c'est que nous soyons frères et amis.  Au Liban, il y a 18 communautés religieuses.  Il y a une préoccupation d'être ensembles.  On peut être chrétiens et musulmans, il ne suffit pas de dire comme une injonction,  il faut être frères.  On s'est entre tuer entre chrétiens et musulmans, on a compris qu'il fallait être ensembles pour mieux se comprendre.

 

 

Reda Kadri

(Ancien Imam, professeur d'islamologie,  Enseignant du langage coranique ALAC et président de de l'association "Sort moi de là").

 

 

Définissons d'abord le mot fraternité,  c'est rester soudé auprès de ses parents,  ses frères et soeurs.  Certains diront c'est une utopie.  Si l'humain n'a pas réussi sa mission sur terre,  à quoi bon sommes nous sur terre ? Dieu est parfait, il est plein d'amour,  on dit "Dieu créa l'homme à son image".  La présence de Jésus sur terre a une grande considération dans le Coran.  Le mot Saint Esprit,  les valeurs divines. Qu'est ce qui donne du bonheur à l'esprit.  C'est le jour où je vais me dépasser sans rien attendre en retour.  Quand tu exprimes l'amour, l'amour vient à toi. L'homme vivra cette fraternité Universelle toujours,  même dans l'au delà.

 

 

Après les guerres,  l'homme revient toujours aux valeurs de la fraternité.  Vivre la sécurité, vivre l'excellence,  c'est vivre le rêve du paradis sur terre. Vivre les valeurs, non seulement pour ses besoins personnels, mais viendra le jour où cette valeur de la conscience ne sera plus la même.  On commence à voir le mauvais côté de ce qui est en nous.  Quels sont les freins de la fraternité ? Comment puis je aimer l'autre qui est mon concurrent.  Le terroriste recherche la sécurité à travers des valeurs divines pour satisfaire des besoins et une reconnaissance personnelle. 

 

 

Tous les humains sont appelés à appliquer les valeurs de Dieu.  Ne pas trahir le pacte que Dieu nous a mis entre nous.  Tant que l'humain ne recherche plus les valeurs humaines, on ne se rend pas compte,  selon les valeurs du Coran,  l'amour, le partage, la fraternité.  L'être humain est composé d'âme et de corps.  Quand tu donnes l'amour,  n'attends rien en retour.  Il existe un type d'humain qui n'a pas de fraternité, parce qu'il ne pense qu'à ses besoins personnels. 

 

 

Quand on veut s'occuper d'un arbre qui donne des fruits,  il faut s'occuper de ses racines.  Quelqu'un qui exprime ses qualités,  c'est la garantie du bonheur. Apprendre à connaître l'autre avec ses différences,  nous avons le même Dieu qui est responsable de notre évolution pour créer cette fraternité humaine.  Nous devons élever le degré de notre fraternité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le dimanche 19 mars 2017

le 19 mars 2017 : Colloque sur « la Femme » au Chatelard à Francheville

 

 

Colloque sur « la Femme » au Chatelard à Francheville

avec Brigitte Frois : membre de la synagogue libérale de Lyon, Keren Or, ex- administratrice et ex-présidente.

Nicole Fabre : Pasteur de l'EPUDF, aumônier des hôpitaux.

Karima Berger : écrivain, auteur entre autres de "Les Attentives: un dialogue avec Etty Hillesum" ,"Mektouba", "Eclats d’islam : chroniques d’un itinéraire spirituel, " présidente de "Ecriture et Spiritualité".

Les débats sont animés par Béatrice Soltner

 

 

*Il existe dans Béréchit deux récits de création de la femme : selon le premier la femme serait issue de la séparation entre le côté masculin et féminin d’Adam, selon le second elle serait créée à partir de la côte de celui-ci. Ainsi le choix de la traduction du mot hébreu « tzela » en côte au lieu de côté (sa traduction habituelle dans la Torah) a été déterminant : il a permis que Lilith, la femme libre qui se tient à côté d’Adam soit remplacée par Eve, asservie à l’homme et portant le poids de la culpabilité liée à « la chute ».Un autre exemple qui a eu des conséquences majeures sur le statut de la femme dans le monde judéo-chrétien : la traduction latine de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » : « lignum scentiae boni et mali ». Le mal (malum) conjugué en mali est lu comme son homonyme malum, la pomme. Pour Marc-Alain Ouaknin, rabbin et philosophe, cet arrêt donné à toute interprétation constitue ce qu’il nomme le "complexe de la pomme". Quelles ont été les conséquences des choix de traductions des textes bibliques, quelles interprétations en ont donné les rabbins, commentateurs, philosophes et psychanalystes ? Quelle est la place du féminin dans la Torah ? Quelle place pour les femmes au XXI siècle dans les différents courants du judaïsme ? B. Frois.

 

 

*Quelle place les évangiles donnent-ils aux femmes aux côtés des hommes ? Les paroles rapportées de Jésus apportent-elles un éclairage inspirant pour la place de celles-ci, aujourd’hui, dans l’Eglise ? Et que peut-on dire de cette place dans les premières communautés, en particulier dans les lettres de l’apôtre Paul ? Se replonger dans les écrits du Nouveau Testament redonne une perspective aux questions actuelles… que les traditions ecclésiales ont rendues quelque peu opaque. N.Fabre.

 

 

*Les figures féminines sont nombreuses et hantent les récits de la Tradition musulmane : Eve, certes coupable de désobéissance mais autant que son compagnon Adam ou Hagar, abandonnée au désert, la reine de Saba (Balquis), la première souveraine du Coran et d’autres encore. La vie même du prophète Mohammed bruisse d'une présence féminine, souvent heureuse … Leur nombre, leurs actes, leur soutien et la confiance qu’elles témoignent à la mission prophétique de l’homme Mohammed est rapportée dans l'histoire de la Révélation et dans la tradition mystique; elles apparaissent comme l’allié privilégié de la manifestation de la grâce divine. Nulle religion monothéiste n’a assuré un statut égal entre mâles et femelles, mais face à la profonde épreuve que connait l’islam aujourd’hui, comment penser cet ordre sacral du féminin ? Ce n'est pas l'islam qui est sous-développé, c'est son étude contemporaine qui manque aujourd'hui le plus. La mise au travail est à peine engagée, seule la mystique, trésor vivant de l’islam nous livre la face cachée d’un ordre littéraliste et nous élève vers un sens, des sens rappelant notre place première et par là, notre responsabilité dans la sauvegarde de l’intimité divine au cœur de l’humain. Karima Berger.

 

 

 

 

 

 

Présentation de la journée par Chantal Fraisse

 

 

 

 

 

 

Présentation des intervenantes par Brigitte Soltner Journaliste à RCF

 

 

 

 

 

 

Brigitte Frois, (Israélite,  Ancienne présidente de Keren Or).

 

 

Comment interpréter les textes de la Torah,  le texte de la Torah est loin de de livrer les les origines de la présence de Lilith, la première femme d' Adam avant Eve. Le Dieu de la Torah,  serait il misogyne ?  Pour les juifs qui s'interrogent,  nous avons besoin d'une relecture.

 

 

L'homme et la femme quitteront leurs parents pour créer une famille. Création d'Eve,  une aide en vis à vis.  Pour la création d'Eve, le verset utilise la formule paradoxale, littéralement "Une aide contre lui".

 

 

Les commentateurs y voient une allusion aux deux rapports possibles entre l'homme et la femme et par extension entre l'homme et son prochain : l'entraide ou le conflit. 

 

 

La femme est liée à son mari pour accomplir ses désirs.   L'accomplissement des commandements a toujours été une volonté de Dieu.  La liturgie a été pensé pour refléter la réalité inscrite dans le Talmud. 

 

 

 

 

Nicole Fabre (Protestante,  Pasteure bibliste, Aumônier des hôpitaux)

 

 

Marie,  mère de Jésus, est exceptionnelle, elle a une grande considération.  Le péché d'Eve a marqué toute l'humanité,  pourquoi Marie, viendrait elle pour l'effacer.  Marie a été largement instrumentalisee. Calvin aurait signé l'immaculee conception.  Marie est devenue un enjeu des écritures.  Le premier texte des évangiles,  parle de Jésus,  fils de Marie et fils d'Abraham.

 

 

Jésus n'est pas dans une filiation mâle.  Joseph est un homme juste qui va accueillir l'exceptionnel.  Cette femme étrangère va faire travailler la justice et la justesse.  Les évangiles ne mettent pas Marie du côté de la sexualité.  L'esprit saint,  vient dans l'accueil de la parole,  cette parole qui devient complètement irrationnel.  Dans les évangiles, il y a des femmes qui vont parler d'elles mêmes. 

 

 

Jésus va interpréter ces paroles avec le cantique des cantiques. Et Jésus,  interprète ces textes, il lui dit : "fille,  ta foi t'a sauvé". Dieu n'est pas contaminé par notre péché.  La résurrection,  ce choc va nous faire comprendre que Dieu est Pardonneur et les femmes en sont les témoins.  Marie de Magadala est considérée comme une apôtre.  Paul est l'apôtre qui respirait le crime, il ne peut pas être le porteur de l'image de Dieu. 

 

 

Excusez moi,  Dieu s'en fout du péché,  ce qui lui importe, 

c'est que nous soyons vivant.

Il n'y a que le Christ comme descendant D'Abraham. 

L'homme naît de la femme et tout vient de Dieu.

La femme obéit à l'homme car elle lui est soumise. 

N'est ce pas entre homme et femme que vient l'équilibre de la création.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Karima Berger,  (Musulmane, écrivain)

 

 

Comment retrouver le divin,  en tant que femme musulmane,  nous sommes sans arrêt questionnées sur notre façon de vivre,  être pour ou contre le port du voile, la piscine,  la burqua ? Il n'y a que les on dit,  il n'y a que les préjugés.  C'est bien sur l'authenticité d'une femme que va être révélé la religion musulmane au Prophète Mohamed ( sallala alleyi wa salem ).  Mohamed est un homme avec ses qualités et ses faiblesses.

 

 

Il honore les femmes.  Première décision,  c'est d'interdire l'enterrement des filles vivantes et d'interdire la polygamie.  En islam le patrimoine de la femme est totalement séparé de celui de son mari.   Est ce que les femmes du Prophète,  sont sacrées. Les femmes sont extrêmement présentes dans le Coran et les hadiths. 

 

 

Le Coran enjoint,  aux femmes du Prophète,  de cacher leurs parures,  les femmes sont gardiennes de ce qui caché.  Les femmes donc savent,  si c'est un ange ou un démon.  Khadija est la première musulmane.  Dieu a une forme féminine par la miséricorde.  Est ce que Dieu ne se tournerait pas vers le féminin. 

 

 

C'est une dimension féminine de tout l'ensemble de notre rencontre aujourd'hui. Adam et Eve ont été attiré tous les deux par la tentation.  Est ce que le féminin n'est pas une création de Dieu ? Du sacré au déchet, il n'y a qu'un pas.  Et si le voile enveloppait l'homme musulman ? Comme si le voilement serait une soumission à Dieu. Privé de divin,  l'homme est abandonné. 
Lis le Coran,  comme si il s'adressait à toi même.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Annonce de Raphael Chouraqui

 

 

 

 

 

 
 


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