Conférence de l'association Vivre la République sur le thème
« Sens de l'islam politique et importance de la laïcité »
à l'Espace Tony Garnier au Fort de Vaise à Lyon .
Djemila Benhabib (est une écrivaine et militante politique québécoise d'origine algérienne)
Céline Pina, (essayiste, co-fondatrice de Vivre la République et auteure de « Silence coupable », Edition Kéro.
ex-élue PS qui s'est fait connaître en dénonçant le salon de "la femme musulmane" de Pontoise, pointe dans son livre "Silence coupable" le déni de la classe politique face à la progression rampante du salafisme).
David Vallat (jihadiste repenti, militant laïque et auteur de « Terreur de Jeunesse », Calmann-Lévy, 2016 : « Marianne, quels mots portent ce symbole ?» ancien djihadiste dans les années 1990 Maître de conférences en sciences de gestion à l'Université Lyon-1)
Si je fige mon point de départ. Ce n'est pas seulement que nous soyons moins fort que nos adversaires, mais que nous soyons fidèles à nos valeurs, sans Dieu et sans despotes. Marianne et sage et prude. Et pourquoi ce prénom là en particulier, avant ce prénom était porté par des jeunes filles seules isolées sans aide.
La puissance publique vient en particulier en aide aux Mariannes. Être français c'est d'avoir la capacité d'être bien. Avant de désigner qui nous sommes, auparavant, nous avions des gens qui vivaient dans une communauté religieuse. C'est l'anti-projet de ce que nous sommes. La loi sur le port du voile qui date de 2004.
Réaccaparons les valeurs de notre République sur chant de la Marseillaise . En aucun cas la Marseillaise est un chant fasciste. La citoyenneté, c'est quand même le meilleur antidote contre la spiritualité. Mais en aucun cas la spiritualité ne doit s'interferer dans notre pays societal comme l'est la France.
Les frères musulmans ont 3 volets social. Le jihadisme, le port du voile, c'est ma liberté, le volet militaire, tous portent le même projet. L'objectif est de tomber dans la violence civile.
« Le corps des femmes, champ de batailles des islamistes »
Les frères musulmans avaient deux problèmes, les juifs et les femmes. Avec les islamistes, ils utilisent les mêmes mots, mais avec une autre définition. Interdire la mixité entre les hommes et les femmes. Respect total de la pudeur devant les établissements scolaires. Ces islamistes reprennent les 50 propositions des frères musulmans. Ils disent que c'est le véritable islam. La laïcité, qu'ils combattent, n'est pas un fin en soit.
Le CCIF est d'une mouvance d'extrême droite. C'est toujours cette situation victimaires. Il y a toujours du sexisme en publicité. On oppose la laïcité à la spiritualité. Le communautarisme, les islamistes sont des homophobes. Comment se protéger, comment protéger sa pudeur. Le voile est le couronnement de tout ça, par une contrainte suggéré.
Avant le voile était un accessoire culturel. Un musulman est un obsédé sexuel. C'est pour le développement de son idéologie sectaire. Ils essayent de séduire et de culpabiliser. C'est ce qu'ils appellent, le libre choix. L'islam n'est pas responsable des dérives islamistes. La laïcité est un des meilleurs outils pour la liberté des femmes.
L'islam politique se propage dans n'importe quelle situation, il ne faut pas se tromper sur les analyses. Surtout il faut croiser nos regards pour comprendre l'islam politique.
Ça veut dire qu'aujourd'hui, travailler à visage découvert est un enjeu politique. Bref, on tourne en rond, on aime être inclusif avec les islamistes. Nous avons une extrême gauche qui pense que travailler avec le voile intégral, c'est travailler pour le bien commun.
Il faut aller doucement avec les intégristes religieux. Voilà le drame des démocraties occidentales, au risque de se faire traiter de racisme. C'est une question de simple bon sens, il faut se sourire, il faut fraterniser ensembles. C'est cette liberté de droit de religion que nous sommes tombés dans toutes ces dérives
On nous dit qu'il n'y a qu'une posture, c'est de baisser les bras, à commencer par nos élites politiques. Il faut créer un consensus, pour qu'il n'y ait pas de contrat social. Le politique est subordonné aux arbitrages religieux, nous avons des référentiels différents.
Nous avons besoin de valeurs communes, nous avons besoin d'une mixité sociale, nous avons besoin d'une culture. L'islam politique, c'est la négation de cette société.
Aujourd'hui l'islam politique séduit en France, il s'ajuste à n'importe quel public.
Messe anniversaire de la mort
d'Anne Laure Moreno.
ENSEMBLE (quelque soit votre origine spirituelle, lors des obsèques les différentes religions étaient présentes spontanément, cela avair beaucoup touché la famille)
VENEZ entourer sa famille encore très éprouvée.
Eric Moreno et Serge Bensoussan ont repris courageusement la main du collectif et "6 c'était vous ?" créé après l'accident de Garibaldi-Vitton-Roosevelt, pour le transformer en association. Son but est très positif et vise à sensibiliser les jeunes et informer sur les délinquances routières, les abus, les incivilités qui tuent,... Une action à déjà été menée avec une auto école, un succès qui fera l'objet d'une émission TV prochainement.
Et 6 on multipliait ce type d'actions ?
Merci aux autres religions représentées.
Réunion de travail au siège du Conseil Français du Culte Musulman à Paris.
En conviant des musulmans convertis, Ahmet Ogras et Anouar Kbibech, président de l’instance représentative du culte musulman, estime qu’« un accompagnement est nécessaire, avant et après la conversion. Nous avons décidé de travailler à ce sujet : quel type d’accompagnement ? quel contenu ? quel contact aussi avec les familles ».
Une « douzaine » d’entre eux – « très engagés dans la vie de la cité, et pour certains très actifs dans l’animation du culte musulman » – a été conviée par le CFCM, qui a voulu « une diversité de profils pour répondre à l’ensemble des problématiques », détaille-t-il.
Enfin, soucieux de son « image de marque », le CFCM souhaite mettre en avant « des exemples positifs de convertis bien intégrés, qui ont réussi et qui agissent de manière constructive », indique Anouar Kbibech. L’emploi du terme de « converti » a d’ailleurs été discuté, certains le trouvant « péjoratif », relate le président du CFCM, et lui préférant l’expression de « nouveaux venus à l’islam ».
Conférence dans le cadre des "Jeudis de l’Antiquaille" :
"Abd el-Kader et les chrétiens",
avec Monseigneur Henri Teissier (Archevêque émérite d’Alger)
et le Père Christian Delorme (Délégué au dialogue inter religieux auprès du Diocèse de Lyon)
Abd el-Kader "l'ami des Français", comme aimaient à le qualifier les Européens, fut le modèle de "l'indigène" éclairé et cultivé. Son intervention en faveur des chrétiens du Proche-Orient a fait de lui un acteur de la paix religieuse.
On peut s'étonner de voir que l’on présente ici Abd el-Kader comme une figure de paix, alors qu'il est resté célèbre pour ses combats sanguinaires contre les troupes coloniales françaises ! Mais ce chef militaire, respecté par ses ennemis, recevra la médaille de l'ordre de Pie IX pour avoir sauvé des milliers de chrétiens.
Abd el-Kader, le troisième fils de Sidi Muhieddine Ibn Mostafa, descendant du Prophète et chef de la tribu des Hachemn, naît en 1808. A 14 ans, il reçoit le titre de hafiz, destiné à ceux qui savent le Coran par cœur, en entier. La régence d’Alger où vit Abd el-Kader est dépendante de l’Empire ottoman, mais jouit au début du XIXe siècle d'une grande autonomie. Elle est en conflit diplomatique avec la France de Charles X, qui décide d'envoyer un corps expéditionnaire à Alger. La prise de la ville en 1830 marque le début de la colonisation française.
L'émir, chef du djihad contre les français
Louis-Philippe, craignant que l'émir reste un point de ralliement pour les adversaires de la colonisation française, préfère qu'il soit embarqué pour Toulon.
L'homme d'honneur
Au
début de sa détention, Abd el-Kader ne cesse de rappeler à la
France son manque de parole qui le maintient en captivité au château
de Pau puis dans celui d'Amboise. Cependant des personnalités de
tous horizons viennent s'entretenir avec l'émir, subjuguées par son
esprit curieux et son érudition phénoménale. L'Algérien manifeste
un vif désir de rapprocher l'islam du christianisme et l'Orient de
l'Occident, ce qui le lie à Louis-Napoléon Bonaparte qui a une
passion pour l'Algérie et pour les Arabes. Aussi dès 1852, le
prince-président décide-t-il de libérer Abd el-Kader, contre la
simple promesse que celui-ci ne retournera pas en Algérie. Ce geste
d'un seigneur à l'égard d'un autre seigneur fut accompli contre
l'avis des ministres.
Abd el-Kader est à Paris le 2 décembre 1852, jour de la proclamation du Second Empire. Dans une lettre à l'empereur, il fait le serment de ne plus perturber les opérations françaises en Algérie et le 21 décembre, il s'embarque pour le Moyen-Orient avec une pension de 150 000 francs, en guise de dédommagement, montant considérable pour l’époque.
Le musulman ami des chrétiens
Si les musulmans et les chrétiens avaient voulu me prêter leur attention, j'aurais fait cesser leurs querelles ; ils seraient devenus, extérieurement et intérieurement, des frères."
Abd el-Kader (1850)
"Ne demandez jamais quelle est l’origine d’un homme ; interrogez plutôt sa vie, son courage, ses qualités et vous saurez ce qu'il est. Si l’eau puisée dans une rivière est saine, agréable et douce, c’est qu’elle vient d’une source pure."
Abd el-Kader (1860)
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