Liberté. Égalité. Fraternité RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
PRÉFET DU RHÔNE
Monsieur Abdel Malik Richard Duchaine,
Sur instruction du Ministre d'État, Ministre de l'Intérieur du 25 juin 2018, j'organise le 13 septembre prochain des assises de l'islam dans le Rhône. Ces assises ont vocation à permettre la consultation la plus large et la plus libre possible des musulmans et des musulmanes dans le département du Rhône.
Ces assises se tiendront à la préfecture du Rhône et seront organisées en deux temps. La matinée (9H30-11H30) sera consacrée à trois ateliers de réflexion en groupes de neuf personnes sur des thèmes précis. A cette lettre sont jointes des notes de présentation des thèmes de ces ateliers. L'après-midi (14H30-17H) sera consacrée à une consultation la plus large possible afin de débattre des propositions évoquées le matin.
Ces assises porteront sur trois thèmes : les différentes sources de financement du culte musulman et leurs évolutions possibles, la question du statut des imams et la place des jeunes dans l'islam.
Au vu de votre parcours, il m'est agréable de vous convier à ces assises, le 13 septembre 2018 à 9H30 dans les salons de la préfecture (entrée 18 rue de Bonnel).
Je vous prie de bien vouloir faire parvenir votre réponse à l'adresse mail suivante : pref-invit-protocole@rhone.gouv.fr
Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.
Le Préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes,
Préfet du Rhône,
Stéphane BOUILLON
Quelle éducation religieuse pour les jeunes musulmans, quels rapports entre les autorités cultuelles et la jeunesse ?
1. La jeunesse est un enjeu majeur pour l’Islam de France. Certains observateurs identifient une rupture générationnelle entre les Musulmans issus de la première génération et les jeunes Musulmans nés sur le sol français. Leur pratiques cultuelles sont différentes, leur apprentissage s’effectue d’une autre manière et le phénomène de radicalisation d’une frange de la jeunesse a mis en lumière l’attrait que peuvent exercer les dérives communautaristes et sectaires. A un autre niveau, on constate que la participation aux instance représentatives de l’Islam de France et à l’organisation du culte intéresse peu les jeunes, soit qu’ils aient des difficultés à accéder à des responsabilités, soient qu’il n’y soient pas candidats. Ces enjeux posent la question de l’éducation et de la formation des jeunes : - en milieu scolaire : l’importance de la transmission des valeurs de la République et de l’enseignement du fait religieux n’est plus à démontrer, alors que les professeurs de l’enseignement public sont parfois confrontés à des remises en cause de contenus pédagogiques ; se pose également la question de l’enseignement privé à caractère confessionnel sous contrat ; - hors milieu scolaire : quel est l’état de l’enseignement religieux dispensé aux jeunes Musulmans par les mosquées ou les associations ?
Comment assurer la preésence et la participation, au sein de ces institutions, des femmes et des jeunes ?
2. Comment répondre à ce défi ? Les constats réalisés conduisent à soulever plusieurs questions : - comment assurer une meilleure représentativité de la société dans les instances organisatrices du culte (femmes, jeunes, etc.) ? Des incitations à s’engager dans l’organisation de l’Islam de France sont-elles possibles, pertinentes ? - comment améliorer le dialogue avec les pouvoirs publics afin d’améliorer les conditions d’exercice des établissements d’enseignement sous contrat, comment garantir plus de transparence pour les associations assurant un enseignement confessionnel hors du temps scolaire, et s’assurer qu’elles ne professent pas un islam incompatible avec les valeurs de la République ? - quelles premières conclusions tirer de l’enseignement laïc du fait religieux à l’école et quels constats sur les expressions identitaires ou communautaristes à l’école ? - quels outils mobiliser pour un contre-discours efficace, afin de lutter contre la radicalisation chez les plus jeunes ?
uelle représentation des Musulmans et quel financement de l’Islam en France ?
1. L’organisation de la représentation des Musulmans en France
L'organisation de l'Islam en France est structureée autour du Conseil français du culte musulman (CFCM), creéeé en 2003, et de mosqueées importantes, impliqueées notamment dans le dialogue avec les pouvoirs publics et le dialogue interreligieux.
La diversiteé des lieux de culte ainsi que la complexiteé du processus eélectoral du CFCM et l'absence de moyens financiers speécifiques de celui-ci appellent toutefois aà s'interroger sur la pertinence de l'organisation actuelle et aà rechercher les solutions pour la rendre plus optimale.
En paralleàle, des initiatives locales se sont mises en place. Ainsi, le 20 avril 2016, l’EÉtat et les repreésentants du culte musulman du Rhoône ont-ils signeé une Charte d’accompagnement de la reénovation des institutions repreésentatives du culte musulman. Sur ce fondement, a eéteé creéeé au deébut de l’anneée 2018, le Conseil theéologique des imams du Rhoône, qui regroupe plus de 60 imams du deépartement.
Quelles institutions repreésentatives du culte musulman faut-il mettre en place au niveau des territoires (deépartement ou reégion) ? Quelles seraient leurs responsabiliteés ?Quelle articulation preévoir entre les institutions locales et les organisations nationales ?
2. Le financement de l’islam en France : dépenses et sources de financement
Le bon fonctionnement du culte musulman implique eégalement de disposer de financements spécifiques. Ces financements peuvent être affectés à différents types de dépenses :
- deépenses de fonctionnement :
entretien, agrandissement et mise aux normes des mosqueées ; rémunération des imams et des aumôniers ; financement des associations rattachées aux mosquées comptant des personnels non-bénévoles (recteurs de grandes mosquées, enseignants d’arabe etc.) ; - Dépenses pour les fêtes religieuses : organisation de l’Aïd el Kebir (et, dans une
moindre mesure, de l’Aïd el Fitr) ; - Dépenses pour l’emploi de sacrificateurs agréés des bêtes (viande halal) ; - Aides financières pour la réalisation du pèlerinage à la Mecque (le hadj).
Il existe aujourd’hui en France plusieurs sources de financements pour faire face à ces dépenses :
- les dons des fidèles, principalement récolteés lors de l’office du vendredi dans les mosquées et durant le mois de Ramadan. Compte eégalement parmi ces dons la zakat (aumône leégale) qui est un don de charité et l’un des cinq piliers de l’islam ; - les revenus dégagés par l’activité de certification du halal, gérée par les trois
Grandes mosquées de Paris, d’Evry et de Lyon depuis 1994-1995 ; les dons des Etats étrangers qui visent par exemple la construction de nouvelles
mosquées ou de centres religieux ; - les facilités accordées par les collectivités publiques aux associations cultuelles
(prêts, baux pour construction etc.).
3. Les enjeux actuels autour du financement de l’islam
La structuration du financement de l’islam en France fait aujourd’hui face aà d’importants défis :
- financer la formation des imams sur le territoire français ; - rémunérer l’activité des imams sous une forme salariale ; - financer les instances représentatives du culte musulman, existantes et futures ; - financer les travaux nécessaires aà la restauration et aà la mise aux normes des
lieux de culte (mosquées, salles de prière) ;
Ces besoins de financement, qui apparaissent aujourd’hui urgents, font écho à certains enjeux relatifs aà la question de l’organisation de l’islam de France :
- faut-il mettre en place une institution à l’échelle nationale capable d’organiser
la péréquation des revenus entre territoires « riches » et « pauvres » ? - une organisation de l’islam de France dans laquelle les structures de représentation seraient indépendantes des circuits de financement est-elle envisageable et souhaitable ? - faut-il modifier le mode de fonctionnement du halal en France :
en centralisant / décentralisant davantage les revenus de la certification ; en introduisant une redevance sur la viande halal (à qui serait-elle ensuite
redistribuée ?) ; - comment assurer davantage de transparence dans les dons des Etats étrangers
pour financer l’Islam de France ?
4. L’Etat, le financement des religions et la laïcité
La loi de 1905 de seéparation de l’Eglise et de l’Etat rend impossible tout financement public direct du culte musulman en France, aà l’exception de l’Alsace et de la Moselle ouà existe encore, pour des raisons historiques, un concordat. L’extension de ce concordat aà l’islam sur ces territoires a eéteé eécarteée par la deécision Somodia du Conseil Constitutionnel (2011), rendant ainsi impossible en l’eétat de la jurisprudence tout financement public de la formation des imams en Alsace-Moselle.
La loi française preévoit un régime de défiscalisation spécifique pour les dons réaliseés en faveur des associations cultuelles de loi 1905. Il est ainsi important que les mosquées, afin de faire bénéficier leurs donateurs de cet avantage fiscal, s’assurent de la qualification juridique de leur association gestionnaire en loi 1905. Les associations culturelles lieées aux mosquées peuvent en revanche jouir du statut juridique d’association loi 1901. Le travail de rectification des statuts juridiques des associations gestionnaires d’une part, et aà vocation culturelle d’autre part, doit ainsi être poursuivi.
Conférence : Un an après, les Rohingyas déjà oubliés ? Organisé par Le Simone - Coworking/Café et Les Alternatives Catholiques
Conférence exceptionnelle - ouverte à tous
Les Rohingyas sont une minorité musulmane persécutée de Birmanie, pays pourtant dirigé par le prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi.
Depuis 2012 des centaines de milliers de Rohingyas ont fui vers le Bangladesh, pays voisin à majorité musulmane.
Un an après la prise de conscience internationale de cette situation, les Alternatives Catholiques vous proposent une conférence exceptionnelle : « Un an après, les Rohingyas déjà oubliés ? », en présence de Nicolas DEPOORTER, secrétaire général de FRIENDSHIP FRANCE.
FRIENDSHIP est une ONG qui a pour mission de développer et soutenir des programmes d’aide humanitaire et de développement au Bangladesh et de sensibiliser l’opinion publique et les décideurs aux défis auxquels fait face le pays.
Ma Cité d'Or, Ecole Buissonnière de Lyon Organisé par les Cités d'Or, la Commune et le Centre Social Bonnefoi
Tout au long des 6 mois de leur parcours de citoyenneté, les 14 jeunes volontaires de l'Ecole Buissonnière de Lyon sont partis à la recherche des richesses matérielles, immatérielles et humaines du territoire afin de les mettre en lumière.
Discours inaugural par Karim Mahmoud Vintam,
délégué général & co-fondateur des cités d’or
Umamao – Découvrez un outil ludique pour comprendre les enjeux d’un monde contemporain.
Reliance et développement – Découvrez l’écoute emphatique, base d’une communication non violente.
Atelier attention – Comment reconnaitre et appréhender les forces qui agissent sur votre attention.
Dis moi d’où tu viens, je te dirais qui tu deviendras
La
Commune
3
rue Pré Gaudry
69007
Bonjour, Shalom, Salam, que la Paix soit sur vous et vos familles
J’ai l’immense peine de vous annoncer le décès de Monique,
(qui assurait la permanence à Mains Ouvertes le jeudi),
survenu ce vendredi 24 août 2018.
Elle nous laisse dans une immense tristesse mais je me console en pensant qu’elle ne souffrira plus et qu’elle repose maintenant en paix.
Son combat contre la maladie est un exemple pour nous tous et malgré son état de santé, elle a su continuer à nous remplir de bonheur et de joie jusqu’au dernier instant.
Les obsèques auront eu lieu ce jeudi 30 août 2018
en l'Eglise du Saint Nom de Jésus 91, rue Tête d'Or,
dans le 6ᵉ arrondissement de Lyon
Très Fraternellement
Abdel Malik Richard DUCHAINE
Président de l'Association
"MAINS OUVERTES"
LYON(69006)
le 24 août 2018, à l'âge de 66 ans.
La cérémonie religieuse aura lieu jeudi 30 août à quatorze heures, en l'église du Saint-Nom de Jésus, 91 rue Tête d'Or à Lyon (6e),
suivie de l'inhumation au cimetière de Saint-Germain-les-Paroisses (Ain).
Elle a rejoint son papa
Monsieur Antoine
décédé le 6 janvier 1999.
ELOGE FUNEBRE DE MONIQUE
Chère Monique...
Et le jour est venu pour nous...et en ce lieu...ton église... du Saint Nom de Jésus... ta paroisse... là où tu as reçu le sacrement du baptème... de te rendre un ultime hommage à cette personne formidable que tu étais... et que tu es...Monique
J'ose parler au présent... car tu es et tu resteras dans nos cœurs... jusqu'au jour... où nous devrions, à notre tour... rendre notre dernier soupir...
Nous sommes tous là... pour te dire adieu... et te rendre un dernier hommage...Monique.
Tu pars avant nous...bien trop tôt ...bien trop vite…
Et ta disparition nous rappelle comme une évidence que nous sommes, finalement, bien peu de choses et qu'il faut profiter de chaque seconde, de chaque minute, de chaque heure, de ce monde d'ici bas…
J’étais très heureux... que tu m’accordes quelques instants...après ta permanence à Mains Ouvertes…au Centre Commercial de la Part Dieu.
Toi, qui savais faire beaucoup... avec si peu...toi qui savais cultiver...l'écoute... l'accueil... et l’amitié... à Mains Ouvertes… tu savais rendre ces moments agréables pour nos visiteurs...
Toi...qui a toujours su écouter...qui a toujours souris... même lorsque les moments étaient difficiles.
Jamais tu ne t'es plainte... jamais je ne t'ai vue de mauvaise humeur... et en cela tu es un exemple pour nous tous...
Tu laisses un immense vide derrière toi...
Et c'est avec beaucoup de tristesse et de compassion que nous présentons nos plus sincères condoléances à ta Maman... à ta famille...à tes proches...à tes amis... pour leur témoigner notre soutien... en ces moments pénibles et douloureux...
Tu n'es pas morte...tu as simplement arrêté de vivre... comme la nuit se fait... lorsque le jour s'en va...
Délivrance... enfin... on te rendait ta liberté...
pour rejoindre tes proches...et rejoindre Dieu .
Dieu... à qui, tu as voué une grande partie de ta vie...
Dieu... que tu as tant loué,
Dieu... que tu as tant aimé.
Tu vas désormais rejoindre la lumière et l'éternité, car oui... un jour une personne qui m'est chère... m'a dit que l'on ne partait pas tout de suite... que l'on restait quelques temps... avant le grand voyage.
Ainsi je me plais à m'imaginer que tu es là... auprès de nous et que tu vois à quel point tu es une personne précieuse pour nous tous...
Je te remercie pour ce que tu es...une personne juste...attentionnée... généreuse... gentille...
Ton altruisme m'a ébloui... tu vivais pour les autres... beaucoup plus que pour toi-même.
Ne pleurons pas de t'avoir perdue... mais réjouissons-nous de t'avoir connue...
Et pour mieux le surmonter... nous n’aurons qu’à nous souvenir de ton sourire... de ta bonne humeur... de ta bonté... et de ton éternel optimisme...
Commentaires