le Rabbin Nissim Sultan, anime une conférence publique sur le thème " Premiers regards sur la Kabbale " Grand Temple 2 rue Edourd Aynard à VILLEURBANNE
Né à Paris le 12 juillet 1976, Marié, huit enfants. Rabbin des Communautés de Villiers-le-Bel (Val d’Oise) de 1999 à 2008, Aix-en-Provence (Bouche du Rhône) de 2008 à 2014. Membre des Commissions « Bioéthique et Judaïsme » et « Ethique des Affaires » des Consistoires Central et de Paris. Depuis mars 2014, rabbin de la Communauté CIG Bar Yohaï à Grenoble (Isère).
Qu’est-ce que la Kabbale?L’âme du Judaïsme l’intérieur de votre corps respire une personne – une âme. À l’intérieur du corps de la pratique juive respire une sagesse intérieure – l’âme du Judaïsme. Nous l’appelons souvent « Kabbalah », qui signifie « réception ». Tout comme la pratique juive est reçue à travers une tradition ancienne et ininterrompue depuis la révélation au Sinaï, ainsi est son âme.
La Kabbale est donc la sagesse reçue, la théologie et la cosmologie natives du Judaïsme.
Un autre nom de la Kabbalah – bien plus révélateur – est « Torat ha-Sod ». Ce terme est couramment traduit de façon erronée par « l’enseignement secret ». La traduction correcte a en effet un sens opposé, c’est : « l’enseignement du secret ».
Certes, vous pourriez faire la remarque que, si un secret est enseigné, ce n’est plus secret. Un secret révélé, semble-t-il, est un oxymore.
Tel serait le cas s’il s’agissait d’un secret artificiel, qui serait secret du seul fait de sa dissimulation, parce que certaines personnes ne veulent pas qu’on le découvre. Les véritables secrets, même après avoir été enseignés, expliqués, illustrés, analysés et intégrés à votre conscience, demeurent tout aussi mystérieux qu’auparavant. En fait, bien plus mystérieux encore, car, au fur et à mesure que l’île de la connaissance s’étend, ses plages donnant sur l’océan infini de l’inconnaissable s’étendent également.
La vie fourmille de tels mystères : Qu’est-ce que l’amour ? Qu’est-ce que l’esprit ? Qu’est-ce que la vie ? Qu’est-ce que l’existence ? Comment viennent-ils à l’existence ? D’où sortent-ils ? Qu’est-ce que votre âme, la personne à l’intérieur de votre corps ? Toutes ces choses sont présentes dans votre vie à chaque instant. Elles sont vous. Et pourtant, plus vous contemplez les profondeurs de leurs mystères, plus leurs eaux deviennent profondes.
Les secrets les plus profonds sont les plus connus de tous, ceux que nous apprenons dans notre petite enfance, que nous tenons pour acquis tout le reste de notre vie et avec lesquels nous vivons au quotidien, et que nous ne parvenons pourtant jamais à élucider ou à saisir avec notre esprit cognitif.
Il existe. Les choses existent. J’existe. Je suis vivant. La vie n’est pas la mort. L’obscurité n’est pas la lumière. Il existe quelque chose de plus grand que moi.
La Kabbale plonge dans ces secrets et met leurs profondeurs au jour. Elle apporte métaphore, parabole et compréhension. Elle met en lumière et ouvre nos yeux. Elle nous inspire et nous guide à utiliser cette sagesse pour guérir et grandir dans la vie quotidienne. C’est pourquoi l’étude de la Kabbale suscite un « Oui ! J’ai toujours connu cette vérité ! Mon cœur la connaissait, mais ma bouche était incapable de l’énoncer ! » Les vérités de la Kabbale appartiennent à tout être sensible.
Pourtant, en premier lieu, la Kabbalah confère une perception de l’au-delà ; la connaissance de ce qui ne peut être connu, la sagesse du mystère, la compréhension que nous ne comprenons pas. La Kabbalah est la connaissance du merveilleux.
La Kabbale n’est pas un enseignement secret. Elle est l’enseignement d’un secret.
Pourquoi la Kabbale est-elle si secrète?
Enseigner un secret est une entreprise risquée. L’étudiant est en danger, car il pourrait croire qu’il comprend vraiment. Un mystère ne peut jamais être présenté sans les enveloppes de la métaphore et de la parabole. Peut-être l’étudiant saisira-t-il l’emballage, sans parvenir à mettre au jour son contenu, tel une personne qui mâcherait l’écorce du fruit et en jetterait la chair qu’elle contient.
L’enseignant est en danger, car comment peut-il savoir s’il a vraiment été compris ? Il instruira beaucoup d’étudiants, ses idées seront vulgarisées, leur essence se perdra et leur sens sera défiguré pour devenir l’opposé de ce qu’il entendait transmettre.
La Kabbale elle-même est en danger, car dès qu’elle aura perdu son intégrité, elle ne sera plus « la sagesse reçue ». Elle pourra demeurer sagesse, elle pourra conserver sa beauté, mais il ne s’agira plus de Kabbale.
C’est pour cette raison que, la plupart du temps, la Kabbale fut transmise d’un maître à un élève choisi et de confiance, dans le plus grand secret. Quand elle fut mise par écrit, les écrits furent délibérément cryptiques et obscurs, sous forme d’énigmes, de paraboles et d’allusions murmurées. À certains moments des restrictions durent être réaffirmées de manière à restreindre l’étude de la Kabbale à quelques individus triés sur le volet.
C’est seulement depuis quelques centaines d’années que les grands maîtres ont commencé à révéler ces vérités au grand jour. Les maîtres ‘hassidiques révélèrent une lumière et fournirent un ensemble de métaphores qui permettent à tous d’aborder cette lumière, mettant ainsi la Kabbale à la portée de la plus simple parmi les âmes.
Néanmoins, il demeure indispensable d’avoir un guide, et un grand soin doit être pris pour préserver la pureté des enseignements.
Les eaux de cette source doivent être gardées pures ; il faut qu’elles restent une eau vive
Qui est ce guide ? Comment pouvez-vous savoir que vous recevez des eaux pures, directement de la source originelle ?
En premier lieu, l’eau pure donne un clair reflet. Si la vie de l’enseignant ne reflète pas ses enseignements, ses eaux sont impures.
Ensuite, sachez que jusqu’à ce que Machia’h vienne, le chemin intérieur n’est jamais exempt de difficultés. Si l’enseignement vient facilement, il ne s’agit pas de l’enseignement profond.
Et troisièmement : Il est vrai qu’il n’est pas nécessaire d’être juif pour boire le doux vin de la Kabbale ou pour étudier ses chemins de guérison. Mais l’âme de la Kabbale est différente de l’âme humaine – elle ne peut jamais être arrachée à son corps, car le mariage de l’âme et du corps y est absolu. La pratique juive et la Kabbale ne font qu’un. Si l’on vous dit : « Cela n’a rien à voir avec le Judaïsme, » on vous ment.
Que peut m'apporter l'étude de la Kabbale?
La Kabbale est un aspect de la Torah, et Torah signifie « direction » ou « instruction ». Tout dans la Kabbale est conçu comme une instruction pour la vie. Nous n’étudions pas la Kabbale pour seulement nous élever, mais parce que nous avons besoin de son inspiration dans la vie quotidienne, et parce qu’elle nous donne une orientation et des conseils pratiques.
La Kabbale apporte une dimension cosmique aux questions de la vie quotidienne de l’être humain. La maladie est un reflet de comment la présence divine languit d’amour après la Lumière Infinie. Les épreuves de la vie sont les étincelles perdues dans l’acte primordial de la création, qui se présentent à vous pour être réparées et élevées. Votre vie est une mission, dans laquelle vous êtes dirigé(e) vers les étincelles divines qui appartiennent uniquement à votre âme, pour lesquelles votre âme est revenue plusieurs fois dans ce monde jusqu’à ce qu’elles soient toutes réunies.
Comprendre la dimension cosmique signifie que rien dans la vie n’est trivial. Tout est porteur de sens. Tout converge en direction d’un but unique. Comprendre permet de relever ces défis et de mener à bien le voyage de votre âme.
Conférence-débat à la Librairie Terre des Livres 86 Rue de Marseille à Lyon à propos du livre « Spiritualités et engagements dans la cité » : Dialogue entre un musulman critique, un agnostique anarchiste, un catholique libertaire et une romancière
Livre de Haoues Seniguer, Isabelle Sorente, J. Alexandre et Philippe Corcuff
Dans le double refus des intégrismes religieux et de l'assèchement capitaliste du sens de la vie, de nouvelles intersections laïques sont à trouver entre spiritualité et citoyenneté grâce à un dialogue entre non-croyants et croyants.
La domination financière assèche le sens de nos vies, tandis que les attentats djihadistes expriment le retour d’un absolu meurtrier. Réinventer une citoyenneté pour le XXIe siècle suppose de redonner une place au spirituel dans la cité. C’est le pari de ce livre à quatre voix.
C’est dans un tel cadre qu’un musulman (Haoues Seniguer), qu’un agnostique (Philippe Corcuff), qu’un théologien catholique (Jérôme Alexandre) et qu’une romancière (Isabelle Sorente) ont pu se rencontrer pour l’élaboration de ce livre.
Cette coopération hérétique, s’émancipant des manichéismes si prégnants dans les débats publics, pourra apparaître inouïe.
L’ouvrage commence par un dialogue entre Philippe Corcuff et Haoues Seniguer qui aborde leurs différences spirituelles comme leur convergence sur des valeurs. Il se saisit aussi de questions d’actualité : islamisme, laïcité, islamophobie, antisémitisme, conspirationnisme, conflit israélo-palestinien…
Ce dialogue est prolongé par les textes de Jérôme Alexandre et d’Isabelle Sorente. Le premier explore l’inscription du spirituel dans l’intime, tout en soulignant sa portée citoyenne. La seconde livre l’expérience d’une introduction au silence, lors de sa première retraite de méditation zen, en mettant en évidence les cheminements différents du féminin et du masculin.
Jérôme Alexandre enseigne à la Faculté Notre-Dame du Collège des Bernardins à Paris. Il a notamment publié avec Alain Cugno, Art, foi, politique : un même acte (Hermann, 2017). Philippe Corcuff et Haoues Seniguer sont maîtres de conférences de science politique à l’IEP de Lyon. Le premier est l’auteur de La société de verre. Pour une éthique de la fragilité (Armand Colin, 2002) ou de Pour une spiritualité sans dieux (Textuel, 2016) ; le second de Petit précis d’islamisme. Des hommes, des textes et des idées (L’Harmattan, 2013). Isabelle Sorente a écrit des romans, dont 180 jours (2013) et La faille(2015), et des essais, comme Addiction générale (2011), principalement édités chez J.C. Lattès.
Le père Christian Delorme est élevé à la dignité d'officier de l'Ordre national du Mérite par Kamel Kabtane, Recteur de la Grande Mosquée.
Pour cette cérémonie, il ne voulait pas d'autre lieu que notre Mairie d'arrondissement. C'est un enfant du 7e, dont il a si souvent parcouru les rues à la Guillotière et à Gerland. C'est aussi un compagnon de route, avec qui j'ai partagé bien des combats pour l'affirmation des droits et la défense des jeunes dans ce qu'on appelait les banlieues.
Ce soir, tu nous as encore offert par tes mots une magnifique leçon d'humanisme et de tolérance. Félicitations mon cher Christian.Écrit par Madame Myriam Picot Maire septième arrondissement de Lyon
Grande figure lyonnaise, Christian Delorme a beaucoup oeuvré pour offrir plus de justice, de tolérance et d'humanité à notre pays.
LE « MERITE » DU PERE DELORME
par Bernard Gouttenoire
Emouvante cérémonie fin novembre, en Mairie du 7eme arrondissement, où le maire Myriam Picot recevait les très nombreux invités du père Christian Delorme, qui s'est vu promu des insignes d'Officier de l'Ordre du Mérite, remis par le Recteur de la grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, en personne, qui retraçait le parcours du prêtre-ami.
Emouvante cérémonie en effet, pour le pradosien de se retrouver sur ses terres natales, à l'heure où Rome va béatifier les moines martyres de Tibhirne. Il y avait là l'archevêque émérite d'Alger, Monseigneur Henri Tessier. David Kimelfeld, Zorah Ait-Maten, Jean-Dominique Durand, Messaoudi Madjid (le Consul adjoint d'Algérie), Nadia Lakehal (adjointe à la culture à Vaulx-en-Velin), Azzouz Begag, (ancien ministre), Rebaï Menhentel (association 6eme Sens), Michel Wilson (association Coup de Soleil en Rhône-Alpes), Thomas Rudigoz (député), Philippe Cochet (maire de Caluire et paroissien du père Delorme), Madame et Michel Younès (professeur d!Islamologie à l'Université Catholique de Lyon), Abdel Malik Richard-Duchaine (Délégué au Dialogue Interreligieux auprès du Conseil Régional du Culte Musulman Auvergne-Rhône-Alpes), Denis Broliquier (maire du 2ème), Michel Chomarat (éditeur du livre de Christian Delorme sur Abdelkader), Henri Germain (soyeux lyonnais)...Les discours parlaient d'oecuménisme, de tolérance, face aux danger des populismes et des radicalisations. Plus spécialement -en d'autres termes- de tout ce flot d'amour partagé (dicté par Martin Luther King) qui explique la vocation même du père Delorme.
Concert "Le Visage de la Paix" Organisé par Lyon Metropole Orchestra à l'Eglise Sainte Thérèse 25 rue du 04 août 1789 à Villeurbanne
Concert exceptionnel pour grand orchestre et chœurs :
#LyonMetropoleOrchestra Blok'Notes, Ubi Cantus Chœur de Saint-Étienne, le Chœur des Marais.
150 choristes et musiciens rassemblés pour chanter la paix, avec des oeuvres de Matthieu Burgard, Bert Appermont, Morten Lauridsen, John Williams, etc.
I
II
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V
VI
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VIII
L’homme en proie à la paix se couronne d’espoir.
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XI
Vaincre s’appuie sur la fraternité.
XII
Grandir est sans limites.
XIII
Chacun sera vainqueur.
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XIX
L’amour est au travail il est infatigable.
XX
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