Conférence-débat sur le thème : « Le mariage, un engagement pour la vie »
à la Maison des Syndicats à Valence (Drôme)
par Abdallah Deliouah (imam de la Mosquée de Valence)
et Abdallah Berrouachedi (Imam)
Récitation coranique. Invocations coraniques.
Présentation de la nouvelle association Mawaddat, mettre en relation un homme et une femme en vue d'une future union dans le but de se marier, par Sophie et Hassan.
C'est la compatibilité qu'il faut tenir compte. Ce n'est pas un site de rencontre.
Exigences, être divorcé, non pas religieusement, mais juridiquement.
C'est un grand service que l'association rend a la communauté musulmane.
Il n'y a pas de mariage temporaire, c'est un mariage pour la vie.
Abdallah Deliouah. Le mariage dans la religion musulmane, c'est un contrat entre deux personnes, un contrat qui rend licite d'être ensemble, le mariage donne un cadre pour la vie commune. Le principe de pérennité. Le mariage avec l'intention de divorcer, c'est illégal.
Vis à vis de Dieu, c'est interdit.
Le mariage, c'est la moitié des la religion. Il ne faut pas le retarder, il faut se marier au plus vite.
Les parents ont un devoir d'accompagnement, le devoir de conseiller ses enfants. Il faut toujours garder le lien avec ses parents.
L'aspect financier ne doit pas être un frein à la décision de se marier.
Le mariage est une cause de richesse. Le mariage est un moyen efficace de stabilité.
Abdallah
Berrouachedi.
Lorsque
quand on lit le Coran, c'est Dieu qui s'adresse a nous.
Cest la perfection totale et absolue.
C'est un signe qui nous demande
a réfléchir.
Le mariage est une cause de richesse. Le mariage est un moyen efficace de stabilité. Se marier est une préservation à la débauche, préserver l'honneur de chacun. Chercher l'équilibre, par l'esprit et le corps. Pour pouvoir avancer, il faut chercher l'équilibre. Pas de monachisme dans la religion musulmane.
Il ne faut pas opposer les caractères féminins et masculins, il sont complètementaires.
Tout a une signification, le but de la sérénité, la tranquillité,
Le divorce est un échec. Chercher la stabilité. Chercher un homme et une femme qui se conviennent.
S'en-traiter pour satisfaire Dieu, pour affronter les difficultés de la vie.
Former une cellule, une famille saine. Avoir des
enfants, c'est la continuité de notre existence,
préserver la descendance.
Allah
appelle la grande corruption sur terre quand il n'y a pas de
filiation.
Contraire au mariage entre deux personnes du même sexe.
c'est un combat de tous les jours, par l'endurance par la patience.
Il va vers le conjoint, il faut faire un effort pour aller vers l'autre.
Sourate
2 Al Baqarah, verset 187. "L'homme est un vêtement pour
sa femme, comme la femme est aussi un vêtement pour son
mari."
L'homme
sans défaut n'existe pas, de même, la femme sans défaut
n'existe pas non plus. Les sites de rencontres sont une
catastrophe.
Les fiançailles sont une promesse de mariage. On fixe la date de mariage, on fixe la dot. Légalement, il n'y a pas de mariage. Les fiançailles n'autorisent rien.
Laisser une période de 3 à mois pour la préparation du mariage civil et religieuse.
Faire une fête simple. Dans la
simplicité, il n'est pas nécessaire de dépenser beaucoup
d'argent.
Quand
un imam récite "Al Fatiha" au moment des fiançailles,
ce n'est pas un mariage.
C'est de la faute aux imams des pays d'origines.
Un mariage religieux doit avoir lieu avec le mariage civil.
Il y a 3 liens, le lien du sang, le lien de filiation, et le lien de l'allaitement.
Le Coran décrit le mariage avec des termes
précis.
Sourate
2 Al Baqarah, verset 187. "L'homme est un vêtement pour
sa femme, comme la femme est aussi un vêtement pour son
mari."
L'homme
sans défaut n'existe pas, de même, la femme sans défaut
n'existe pas non plus. Les sites de rencontres sont une
catastrophe.
C'est l'attirance que l'on a vers l'autre, c'est un sentiment, c'est un choix, c'est une volonté.
Il faut cette reconnaissance de l'autre, c'est une miséricorde.
C'est une bonté, c'est être Pardonneur.
Conférence-débat sur le thème : « Faut-il fermer, faut-il ouvrir les frontières ? »
au temple de la Lanterne, 10 rue Lanterne à Lyon 1er,
organisé par la Cimade, Forsem et l'association « Coup de Soleil en Rhône-Alpes »,
Zaher Harir
(Président du Forsem)
Zaher Harir
(Président du Forsem)
Zaher Harir
(Président du Forsem)
Yves Grellier
(Président de la Cimade Rhône-Alpes)
Yves Grellier
(Président de la Cimade Rhône-Alpes)
Yves Grellier
(Président de la Cimade Rhône-Alpes)
« La question des migrations au regard des crises écologiques »
par Leila Bencharif,
(Vice-présidence - Vie associative, Éducation populaire et Démocratie participative - Conseil régional Rhône-Alpes)
L'Europe peut elle tolérer que l'on vienne mourir à ses frontières. Article 13 de la convention des droits de l'homme. Très en colère quand elle entend qu'il y a une crise des réfugiés. On ne sent pas seul avec notre malaise. Honte a notre état et à l'union européenne de laisser faire cette immigration clandestine. Spoliation des ressources naturelles des pays. Tordre le cou à certaines idées reçues. Michel Rocard disait en 1988, "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde". L'immigré va prendre le pain des français.
Le taux d'immigration n'impacte pas les emplois en France. L'accueil aux migrants n'interfère pas la vie économique en France. L'essentiel des migrants sont plus importants en Amérique du sud. Il n'y a pas des théorie de l'invasion des migrants. Il y a aussi des réfugiés climatiques (163 millions) au niveau mondial. Définir un statut ne convient pas.
Spolier les terres dans les pays du sud. Il y a des urgences climatiques.
Phénomène de migration international, la COB21 en décembre à Paris, réfugiés climatiques, réfugiés économiques, réfugiés politiques.
Processus Nansem. Boîte a idées, se donner les moyens de vivre autrement. L'arrivée des réfugiés syriens nous donne les moyens de réagir autrement. Éradiquer la politique des quotas, quand on fuit son parce qu'il est en guerre. Les enjeux démographiques et économiques du pays, de la France.
L'Allemagne doit son taux de croissance aux migrations.
« Décidément et plus que jamais le seul choix raisonnable est celui de la liberté de circulation »
par Violaine Carrère,
(juriste au Gisti)
L'argument
de la naïveté, les employeurs embaucheraient en sous payant
les immigrés.
La
peur et les inquiétudes. Ne pas répondre aux peurs. Le bilan
des pragmatiques. Les morts en mer. Les pêcheurs de
Lampedussa, remontent dans leurs filets, des corps ou des
membres d'êtres humains. Des Afghans passeraient par la
Lettonie pour arriver en France.
Il y a des passeurs qui font leurs métiers des passeurs. On peut parler de l'encampement. C'est un délit pour quitter le Maroc, l'Algérie et la Tunisie. Le Liban, la Jordanie et Turquie, accueillent un quart de leur population. La militarisation du contrôle des frontières. La guerre aux migrants avec un matériel guerrier. Ce qui fait les affaires ee quelques entreprises privées. Cet enfermement se développe de plus en plus, hors de l'union européenne.
Le droit au regroupement familial, les critères et les conditions deviennent de plus en plus difficiles. Qu'est ce qui fait que cette situation devienne "normale". Bravo les pragmatiques, on va fermer les frontières. Si on veut empêcher ce fameux dumping social. L'absence de liberté de circulation est excellente pour le dumping social. Les printemps Arabes, a généré un grand nombre de personnes. On n'a rien anticipé, rien prévu, empêcher les gens de partir, bloqués aux frontières. Mais on peut faire plus.
Protéger sa famille, sa femme, ses enfants, contre les bombes et les confilts. Empêcher et freiner l'immigration, par le refus du visa, instaurer un visa de transit aéroportuaire. Les êtres humains ont deux jambes, ils peuvent se déplacer selon son bon vouloir. C'est évident, c'est naturel. Une nation, c'est un lieu où les gens se retrouvent ensembles. Protection des choses que nous avons acquise. Les travailleurs détachés. Les contrats saisonniers. Le territoire, qu'est ce c'est ? Dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen indique, que nous avons des droits et des devoirs. Le droit au travail.
Véronique Moreira
(13ème Vice-présidente déléguée à la coopération solidaire)
Véronique Moreira
(13ème Vice-présidente déléguée à la coopération solidaire)
Véronique Moreira
(13ème Vice-présidente déléguée à la coopération solidaire)
Conférence-débat à l'Ecole Normale Supérieure site Descartes sur le thème :
Les arabisants et la France coloniale par Alain Messaoudi, maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Nantes, membre du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA) et associé à l’Institut des mondes africains (IMAF, Paris). Ses recherches portent la circulation des savoirs et des représentations entre le Nord de l’Afrique et l’Ouest de l’Europe
Auteur du livre Les arabisants et la France coloniale. Savants, conseillers, médiateurs, (1780-1930), ENS Éditions, Lyon 2015. « L’engagement de ces savants et de ces professionnels de la langue dans la politique coloniale française a été plus ou moins intense. Une partie d’entre eux ont cependant été directement impliqués dans la définition et la mise en oeuvre de celle-ci, comme conseillers ou, plus modestement, dans leurs fonctions d’interprètes ou de professeurs – deux professions où se côtoient « Européens » et « indigènes », ces derniers moins nombreux et aux revenus souvent inférieurs. Ils ont contribué aux débats sur la politique linguistique à mener en Algérie, ont discuté du modèle de colonisation à privilégier, assimilationniste ou associationniste. Ils ont joué un rôle important comme informateurs – facilitant en cela l’expansion coloniale – mais se sont aussi fait l’écho ou le porte-voix des voeux et des revendications des colonisés – complexifiant ainsi la situation de domination coloniale, voire modérant sa rigueur. L’étude des arabisants permet donc de révéler un espace de contacts, d’échanges, de transferts, indispensable au bon fonctionnement de l’administration coloniale, et qui n’a sans doute pas entièrement disparu avec les décolonisations. »
Projet colonial, du fait de la colonisation en Algérie. Projet politique destiné a réformer l'islam et la langue arabe. A la fin des années 20, le but, était d'éradiquer la langue arabe par la colonisation. Tout est fait pour déstabiliser les colonies arabisantes. Dans les années 1840/1850, des militaires s'intéressent à la calligraphie arabe. Il faut promouvoir la langue arabe dans les écoles supérieures et les États majors militaires, destiné a des élites, au même titre que le latin et le grec. Tous ces arabisants vont contribuer à cette réforme de la culture islamique. En Algérie, il y a eu la déstructuration de la langue arabe qui a débouché sur une guerre violente
Le but, il fallait que les français et les tunisiens, soient bilingues. Et qu'il n'y ait plus cet arabe dialectal couramment employé. Avoir une compétence linguistique. Les officiers militaires devaient connaître la langue arabe, il fallait avoir des interprètes juifs, Chrétiens. Des interprètes civils et interprètes judiciaires (plus difficile a trouver dans les années 1900/1910).
Des
intellectuels se convertissent à l'islam (René Guenon), et un
goût pour la langue et la calligraphie.
L'arabe
devient une langue d'élite. Il y a un avenir avec le projet de
Sylvestre de Sassi, avec une dimension universelle. Mais il
contribue a l'élaboration d'un texte arabe. C'est une langue de
l'humanité. Au 19 ème siècle, il faut faire de l'arabe
une langue de la modernité. Le modèle machreb, une identité
maghrébine.
Une langue arabe unique. Il y a aussi une langue berbère, qui n'intéresse pas les politiques. Après l'indépendance de l'Algérie en 1962,
il y a une critique très sévère de Michel Seurat. Le péché originel d'Edward Saïd, c'est l'écrasement de cette langue dialectale. Le nombre de professeurs d'arabe en Algérie, ne fait qu'augmenter.
Cérémonie de la journée nationale d'hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives
au Monument aux Morts de la ville d'Oran Place Bachaga Boualem
(Balmont-la Duchère) à Lyon 9ème
Ils se sont battus par patriotisme comme supplétifs de l'armée française entre 1954 et 1962 pendant la guerre d'Algérie. Cinquante trois ans plus tard, les Harkis attendent toujours la reconnaissance des massacres subis en Algérie tout comme celle de leur abandon par la France.
Pour ces Harkis d'hier et leurs enfants d'aujourd'hui, la Licra demande au gouvernement d'appliquer le plan d'action de dix mesures annoncé le 25 septembre 2014 par son Premier ministre Manuel Valls et l'ancien secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense Kader Arif.
Rejetés par la France, les Harkis le sont aussi par les Algériens. Aujourd'hui encore, les familles réclament un droit d'inhumation en Algérie. Il est des rituels qui fondent nos sociétés. L'inhumation en est un. Les relations diplomatiques entre la France et l'Algérie peuvent certainement dénouer cette situation afin que leurs morts reposent en paix sur leur terre d'origine.
Les Harkis sont si souvent dénigrés que leur voix ne porte pas. Et pourtant, si leurs ainés ont été les seconds de l'armée, ils restent des Français de premier plan. Notre devoir est non seulement de leur rendre hommage pour leur courage mais aussi de les aider à laver leur honneur vis à vis de leurs enfants et de la société.
Commentaires