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« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le mercredi 29 janvier 2020

Le 29 janvier 2020 : « Le procès Barbie : enjeux et leçons », Organisé par Le Collège Supérieur par Jean-Olivier Viout, Procureur

 

 

« Le procès Barbie : enjeux et leçons », Organisé par Le Collège Supérieur par Jean-Olivier Viout, Procureur Général honoraire près la Cour d'Appel de Lyon 

 

 

Jean-Olivier Viout a été substitut du procureur lors du procès Klaus Barbie, ancien nazi condamné pour crimes de guerre et crime contre l'humanité en 1987. Il a durant le procès veillé à ce que les droits des victimes et de l'accusé soient respectés. 

 

 

 Le Procès de Klaus Barbie est un procès pour crime de guerre intenté contre Klaus Barbie qui eut lieu devant la Cour d'assises du Rhône entre le 11 mai et le 3 juillet 1987. Il va aboutir à la réclusion criminelle à perpétuité pour Klaus Barbie.

 

 

C'est le premier procès tenu en France pour crime contre l'humanité. Il aura une grande importance médiatique. 

 

 

Bruno Roche (Directeur du Collège Supérieur) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

113 associations et particuliers se portent partie civile. 900 journalistes suivent le procès qui est intégralement filmé : il en résulte 145 heures de débats. Les ministres de la justice et de la culture rendent le dossier librement communicable le 30 juin 2017 par un arrêté

 

 

L'instruction, confiée au juge Christian Riss, débute en 1983. Christian Riss retient exclusivement le chef d'accusation de crime contre l'humanité, Barbie ayant déjà été jugé par contumace entre 1952 et 1954 pour crimes de guerre.

Trois faits sont retenus :

 

 Toutefois, à la suite de la plainte d'associations de résistants et de victimes, qui saisissent la Cour de cassation, celle-ci décide par un arrêt du 20 décembre 1985 d'un quatrième chef d'accusation : actes d'arrestation, torture et déportation de Juifs ou de résistants pris isolément.

 

 

Le procès s'ouvre le 11 mai 1987 sous la présidence d'André Cerdini, président de la cour d'assises. Pierre Truche, procureur général assisté de son adjoint Jean-Olivier Viout, pour l'accusation, les avocats Jacques VergèsJean-Martin Mbemba et Nabil Bouaita, pour la défense, ainsi que 113 associations et particuliers s'étant portés partie civile, représentés par 39 avocats, dont Serge Klarsfeld et Roland Dumas, en sont les principaux acteurs. 

 

 

 Le procès a suscité divers témoignages de témoins qui prirent le temps de raconter leur histoire à l'encontre de Klaus Barbie auprès de la cour. Le procès débute par la lecture de l'acte d'accusation (11 et 12 mai), au cours de laquelle Jacques Vergès remet en cause la compétence de la cour. Le 13, Barbie fait savoir par une déclaration qu'il refuse d'assister à la suite du procès.

 

 

 Les 15 et 18 mai sont consacrés à l'examen des charges retenues contre Barbie, puis commencent les auditions de témoins victimes de Barbie, qui est contraint de comparaître les 26 mai et 5 juin. Le 15 juin sont cités les témoins de la défense. Les plaidoiries des parties civiles occupent les journées du 17 au 26 juin. Le procès a failli virer au pire par la présence de Christian Didier qui voulait assassiner Barbie lors du procès, sans réussite (mais il recommença son acte, la veille du procès de Bousquet aussi accusé de crime contre l'humanité et le tua à son domicile). Le réquisitoire du procureur général a lieu les 29 et 30 juin, suivi des plaidoiries des avocats de la défense du 1er au 3 juillet. Le verdict est énoncé le 4 juillet à 00 h 40 : Klaus Barbie est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

 

 

Klaus Barbie demeure incarcéré à la prison de Saint-Paul, à Lyon, où il était détenu depuis son extradition. Il saisit la cour de cassation pour obtenir sa libération, mais celle-ci rejette son pourvoi par arrêté du 3 juin 1988. Il décède à Saint-Paul le 25 septembre 1991. Le 3 juillet 2017, Nicole Belloubet, ministre de la Justice, et Françoise Nyssen, ministre de la Culture, annoncent l’ouverture à la recherche des archives relatives au procès de Klaus Barbie qui sont conservées aux Archives nationales et au Service d'archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon . 

 

 

 Le procès Barbie est suivi par plus de 900 journalistes français et étrangers et largement relayé dans la presse, à la radio et à la télévision.

 

 

Par ailleurs, en vertu de la loi du 11 juillet 1985 sur les archives audiovisuelles de la Justice, le procès est intégralement filmé. En résultent 145 heures de débat, d'abord conservées à l'Institut national de l'audiovisuel et interdites de diffusion. 

 

  

La première diffusion par extrait (70 heures) est réalisée en 2000 sur la chaîne Histoire, et d'autres versions sont ensuite commercialisées5. Grâce à une autorisation exceptionnelle du tribunal de grande instance de Paris, le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation, à Lyon, diffuse en exclusivité des extraits du procès dans un documentaire de 45 minutes mettant l'accent sur les déclarations des témoins. 
 


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posté le mardi 28 janvier 2020

le 28 janvier 2020 : Conférence : "La réalité des camps de réfugiés" Organisé par Institut Bioforce et Croix-Rouge française (Rhôn

 

 

 Conférence : "La réalité des camps de réfugiés" Organisé par Institut Bioforce et Croix-Rouge française (Rhône)

41 avenue du 8 mai 1945 à Vénissieux les Minguettes 

 

 

 L'intervenante Rima Hassan (Présidente de l'Observatoire des Camps de Réfugiés (O-CR)

Diplômée d’un master en droit international et organisations internationales, Madame Hassan a travaillé une année à l’Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides (OFPRA) avant d'intégrer la Cour Nationale du Droit d’Asile.

 

 

 De plus, elle a vécu et étudié les sciences politiques et le droit international une année au Liban en pleine crise syrienne, lors de laquelle elle a été sensibilisée à l’accueil des réfugiés syriens et palestiniens dans ce pays.

Désireuse d’élargir la réflexion sur les camps de réfugiés, elle décide de se consacrer pleinement au projet de l’Observatoire des Camps de Réfugiés qui a vu le jour en mai 2019. 

 

 

 Conférence : "La réalité des camps de réfugiés et personnels déplacés". 

Le nombre de personnes déplacées à cause des guerres et des persécutions n’aura jamais été aussi important qu’à notre époque. Si la problématique générale des réfugiés est largement relayée et connue de tous, peu d'outils ont été mis en place pour permettre de comprendre les conditions d’installation, de gestion et d'administration des camps de réfugiés qui restent pourtant un mode d'accueil privilégié des personnes déracinées dans le monde.

 

 

 « Il faut rendre les camps célèbres...», proclame en préambule l'anthropologue Michel Agier. Après un instant de surprise, le mot d'ordre s'impose. S'il y a un point commun qui relie les différents types de camps contemporains - du camp de réfugiés aux centres de rétention administrative -, c'est le manque de visibilité. Le camp est à l'écart, loin des centres-villes et des voies de communication, on ignore qui y réside, on en parle peu.

 

 

Qui songerait à s'y rendre en visite ? En fait, tout est fait pour que ces lieux aient le moins d'existence possible. Tel ce camp de Dadaab ouvert en 1992 dans l'est du Kenya, qui accueille 450.000 réfugiés somaliens, soit quasiment la population de Lyon, et qui n'apparaît nulle part sur les cartes officielles. 

 

 

 C'est cette réalité aussi massive que masquée que vient dévoiler « Un monde de camps », ouvrage collectif dirigé par Michel Agier. « Les camps sont une réalité d'après guerre froide », souligne ce dernier. Certes, le camp, défini comme le fait d'enfermer et de priver de droits des personnes n'ayant commis aucun délit, ne date pas d'hier. L'expression « camp de concentration » voit le jour à la toute fin du XIXe siècle lorsque les Anglais confinent dans des villages de tentes un quart des Boers (principalement les vieillards, les femmes et les enfants).

 

 

Dans les années 1930, les régimes totalitaires ont transformé le camp d'enfermement en camp de la mort. Plus tard, les guerres postcoloniales ont jeté sur la route des millions de civils que la communauté internationale a regroupés dans des camps de réfugiés. 

 

 

  Aujourd'hui, la cartographie des camps reflète la géopolitique mondiale: au sud, des camps de réfugiés et de déplacés ; au nord, des centres de détention où l'on enferme les sans-papiers ; dans l'entre-deux, des campements à demi sauvages pour ceux qui tentent le grand passage.

 

 

 Quant aux pays émergents, ils ouvrent des camps de travailleurs qui apportent leurs bras aux immenses chantiers.

 

 

 Les camps de réfugiés

 Ce sont les camps « officiels », qui accueillent des individus ayant fui leur pays d'origine. Ils sont administrés principalement par les agences internationales comme le HCR et l'UNRWA, et on en recensait 450 sur l'ensemble du globe dans la période 2010-2013, soit 6 millions de personnes - chiffre qu'il faut gonfler de 1 à 2 millions de personnes pour intégrer l'exode massif de Syriens en Turquie et au Liban depuis un an.

 

 

 Sur ce total, les plus gros contingents sont les Afghans, les Erythréens, les Somaliens, les Birmans, les Congolais (RDC)... et bien sûr les Palestiniens, qui sont toujours 1,5 million à vivre dans 60 camps ouverts depuis plus de six décennies. Signe de la banalisation de l'état de réfugié: jadis, lorsqu'un migrant se faisait arrêter à la frontière grecque, il se disait palestinien dans l'espoir d'obtenir le statut de demandeur d'asile ; aujourd'hui, les Palestiniens sont devenus des migrants comme les autres.

Les camps de déplacés

 

 

 Les camps de déplacés

 Les « déplacés » ont quitté leur habitat d'origine, mais non leur pays. En Haïti, il a fallu créer un millier de camps pour reloger les personnes jetées à la rue par le tremblement de terre de 2010: il en reste encore 400, pour un total de 400.000 personnes. Au Darfour, on recense 65 camps de déplacés. Souvent, on est « déplacé » avant de devenir « réfugié »: c'est le cas en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Birmanie, au Congo... En 2014, on dénombre un millier de camps de déplacés et 6 millions de personnes.

 

 

Les campements auto-établis

 Il s'agit du regroupement spontané de migrants, parfois des anciens déplacés ou réfugiés, qui cherchent à se rendre dans un pays riche et sûr. Dans l'attente d'un passage, ils s'installent en lisière du pays cible et montent des campements éphémères, autogérés, échappant au contrôle de l'administration locale. On en trouve dans le nord du Maroc, en Grèce, à la frontière américano-mexicaine ou encore autour de Calais, sur la route de l'Angleterre. Il en existe des milliers, mais il est impossible de les dénombrer avec précision.

 

 

 Les centres de rétention administrative

 Contrairement à une idée reçue, le flux de réfugiés et de migrants arrivant en Europe en quête d'un travail et d'un statut reste stable. En revanche, le taux d'accueil s'est effondré, multipliant les situations de clandestinité et des injonctions à quitter le territoire.

 

 

Dans les pays riches, ne pas avoir de papiers est devenu un délit qui vous vaut d'être placé dans un centre de rétention administrative. Il y a un millier de centres de rétention dans le monde, dont 400 en Europe. Au moins un million de personnes y ont été enfermées en 2013. Le plus gros centre se situe sur l'île Christmas, en Australie. Il compte 1 500 places et illustre ce que l'on appelle le « modèle australien », très militarisé, proche d'une prison en plein air. 

 

 

Les camps de travailleurs migrants

Là aussi, il n'existe pas de chiffres. Dans le sud de la Chine, en Amazonie, en Afrique du Sud, dans les pays du Golfe, ainsi que dans les zones agricoles du sud de l'Espagne et de l'Italie, la main-d'oeuvre immigrée est logée dans des camps éloignés des centres-villes.

« Un monde de camps » décrit par exemple les labour camps installés au Qatar dans les zones industrielles. Là, près d'un million de travailleurs (Népalais, Philippins...) vivent coupés du monde. La promenade de Doha, le souk et les centres commerciaux leur sont interdits le vendredi, ils n'ont aucun droit, et le passeport est chez l'employeur: très vite, ils renoncent à sortir de l'enceinte du camp, sauf pour aller travailler. Ils y passent quatre ans avant de rentrer au pays. La généalogie du labour camp est intéressante : le dispositif a d'abord été utilisé dans les années 1920 par l'entreprise pétrolière Aramco, elle-même l'ayant copié sur un modèle de logement ségrégationniste ! 

 

 

 

 

 

  
 


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posté le lundi 27 janvier 2020

Le 27 janvier 2020 : Soirée de retour de Wrocław Organisé par Rencontres Taizé Lyon à l'église Saint François Régis, 3 Rue Branly

 

 

Soirée de retour de Wrocław Organisé par Rencontres Taizé Lyon à l'église Saint François Régis, 3 Rue Branly à Villeurbanne 

 

 

Les participants à la rencontre européenne de Taizé à Wroclaw reviennent de Pologne et témoignent de ce qu'ils ont vécu ! 

 

 

 Au programme : retrouvailles, rencontres, témoignages, prière avec les chants de Taizé, repas partagé, échanges... 

  

 

Il y a une dizaine de jours se concluait la 42ème rencontre européenne de Taizé à Wrocław. Il y avait 60 jeunes du groupe de Lyon à y participer et ce fut une expérience très forte pour chacun et chacune d’entre nous ! 

 

 

Le groupe souhaite se retrouver à une soirée de retour spéciale !  

 

 

Des prières régulières avec les chants de Taizé sont organisées sur Lyon et ses environs.- tous les vendredi à 20h, église Saint François Régis, 3 rue Branly– chaque 3ème mercredi du mois à 20h, espace saint Ignace, 20 rue Sala– bientôt une prière régulière un lundi sur deux à 20h à Bron ! 

 

 

 Tu peux retrouver toutes les informations sur www.taizelyon.fr

N’hésite pas à nous faire part de tes envies et initiatives !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
 


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posté le dimanche 26 janvier 2020

le 26 janvier 2020 : Conférence Centre Tawhid Shatibi « Comment accompagner spirituellement mon enfant » par Youssouf Moindzé (Ima

 

 

Conférence Centre Tawhid Shatibi « Comment accompagner spirituellement mon enfant » par Youssouf Moindzé (Imam et Conférencier de la Mosquée Es Salem de Vénissieux les Minguettes) 

 

 

Un enfant qui est équilibré,  c'est quelqu'un qui est digne de cette mission.  C'est de leur donner le bon dogme,  chaque enfant qui naît,  naît avec cett » faculté e se soumettre à Allah ( Soubhanallah Wa ta Allah ),  l'éducation que nous donnons a nos enfants.  

 

 

 La première chose que nous devons transmettre à nos enfants,  c'est l'unicité d'Allah ( Soubhanallah Wa ta Allah ).  Nous devons lui murmurer la ila illallah dans l'oreille droite et l'iquamat dans l'oreille gauche.  Nous  devons apprendre à l'enfant de connaître Allah ( Soubhanallah Wa ta Allah ),  lui apprendre aussi la générosité.  Nous nous devons d'apprendre à nos enfants l'amour d'Allah.

 

 

Quand on tombe malade, nous allons voir le médecin,  mais la guérison appartient à Allah ( Soubhanallah Wa ta Allah ). Apprendre à nos enfants l'amour du Prophète ( Sallallah Aleyi Wa Salem ) personne ne saurait digne d'être croyant sans avoir été éprouvé.  Le Prophète Mohamed ( Sallallah Aleyi Wa Salem ) était aimé d'Allah ( Wa azeogel ). 

 

 

 L'enfant est une personne à part entière,  c'est d'abord de lui donner un nom qui est digne dont il sera fier.  Honores le,  donnes lui de la dignité,  donnes lui de lq valeur.  Allah ( Soubhanallah Wa ta Allah ) lui a mis dans son coeur une sagesse.  C'est de donner de l'importance avec douceur,  avec sagesse et miséricorde,  ne pas manquer de lui dire que l'on l'aime. 

 

 

 Tant que nous avons la possibilité de l'embrasser, il faut le faire et se rapprocher des ses enfants,  ce sont des cadeaux.  Ça le rapproche de nous. Il n'y a pas de secret entre nous et les enfants.  Cela permettra des l'amour dans la famille. 

 

 

Cette approche qui permet de nous rapprocher de nos enfants en lui lisant des versets du Coran, lui enseigner les valeurs du Prophète ( Sallallah Aleyi Wa Salem ).  

 

 

 Il faut qu'à partir de 7 ans,  il lui apprendre à faire ses ablutions et à faire la prière,  c'est un moyen d'amour dune façon naturelle qui va s'installer pour le long terme, les conseils avec la douceur, l'amour et l'affection.

 

 

 

 

 

  
 


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