Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le mercredi 26 octobre 2016

le 26 octobre 2016 : Conférence-débat « Quelle gestion du religieux en Europe ? » à l'Université Lumière Lyon 2,

 

  

Conférence-débat : 

« Quelle gestion du religieux en Europe ? »

à l'Université Lumière Lyon 2, Grand Amphithéâtre, Bâtiment ERATO 

 

 

 Se placer d’un point de vue européen, c’est découvrir qu’une réelle séparation du religieux et du politique n’est pas incompatible avec des formes diverses de reconnaissance du rôle des religions dans l’espace public. Parce que les pays voisins peuvent aider la France à se décrisper par rapport au fait religieux, l’Europe est une chance pour la laïcité à la française et non une menace.

La chance pour elle d’intégrer positivement les apports sociaux, culturels et éthiques des religions dans des sociétés d’individus en quête de repères et de motivations (extrait de la présentation du livre de J.-P. Willaime, Europe et religions : enjeux du XXIe siècle, paru en 2004 chez Fayard)

 

 

 

 

Jean-Pierre CHANTIN,

(Chercheur en Histoire religieuse contemporaine (LARHRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 Conférence de Jean-Paul WILLAIME,

(Directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études, section des sciences religieuses. Avec le soutien de l’Institut Européen en Sciences des Religions)

 

  

 Patrimoine spirituel et moral,  on évite le mot religieux.  Le préambule du traité de Lisbonne.  S'inspirant de l'héritage religieux,  c'est à partir de là,  que l'on met eglise/état. L'Europe est traversée par un conflit récurent entre le temporel et le spirituel.  Est ce un signe de bonne santé ?  L'Europe,  c'est la déchirure des guerres de religions, avec le christianisme et le protestantisme, l'avènement de l'islam,  mais c'est aussi la shoah et l'exode des juifs, les régimes communistes,  beaucoup de sang a coulé en terre d'Europe. L'Europe c'est aussi l'histoire de la pacification.

L'état religieux de l'Europe est que moins de 20 % des personnes, disent,  que la religion est importante dans leur vie.

En France,  c'est seulement 11 %.

En Europe,  nous avons beaucoup de personnes qui se disent sans religion.

 

 

 Nous avons des religions qui se disent tièdes et molles. L'Europe orthodoxe a des taux de participation plus important que l'Europe occidentale.  Avec l'islam,  nous avons un regain de pratiques en Europe.  Nous avons des populations athées convaincues et la France fait partie des 10 pays athés du monde. 

En Belgique,  c'est une option libre penseures, on peut avoir un conseiller libre laïque.  Les cours de morale non confessionnelle libres penseures,  de conception laïque.  En Allemagne,  un tiers de catholique,  un tiers de protestant et un tiers sans religion.  Territorialisation des confessions religieuses,  il a fallut organiser la coexistence.  Corporation de droit public qui se traduit par un enseignement religieux,  comme une pratique de partenariat.  En Allemagne,  on se méfie beaucoup de l'état des relations avec les différentes religions. 

La Grèce a un lien particulier avec la religion orthodoxe. 

 

 

 Au Danemark,  c'est l'église protestante qui domine, avec une orthodoxie luthérienne.  Les pouvoirs publics tiennent compte des spécificités religieuses en Espagne.  En Pologne,  avec le parti droit et justice,  le principe d'indépendance mutuel.  Ce sont les textes,  avec les interprétations de la laïcité.  Ce sont des façons de concevoir l'identité nationale et avec l'interprétation que donne certains partis politiques.  

C'est tellement divers et différents,  un univers de diversité.  Dans ce concert européens,  la France a une dimension conflictuelle, une dimension idéologique dans les différentes époques de l'histoire.  C'est un événement historique de cette singularité française.  Avec les tentatives d'interdiction du burkini cet été en France.  Une pluralisation plus accrue du fait religieux, même si c'est l'islam avec un renforcement de la présence musulmane. Et la complexité de la non appartenance religieuse.  Une sorte de dispersion des différentes catégories de population,  des sans domicile fixe de la croyance. 

 

 

 Explosion de toutes sortes de religions. Religions et convictions non religieuses.  L'Europe avec la convention européenne des droits de homme, avec  l'article 9 :  c'est la liberté de changer de religion,  c'est la liberté de conscience, la liberté de manifester sa religion,  en privé ou en public, individuellement ou politiquement.  Un prosélytisme autorisé qui respecte la liberté d'autrui. La judiciarisation des relations églises/états. On s'ouvre plus à la pluralité religieuse.  On parle d'état seculariste, alors que l'état séculier,  prime sur le principe de liberté,  d'avoir une religion ou de ne pas en avoir.  C'est le principe d'égalité.  Une personne,  quelque soit sa religion,  ne doit pas être discriminée. Autonomie et indépendance respective.  La séparation religion état est double renoncement.  Les choses évoluent,  sur l'échelle européenne,  tel que l'abattage rituel pour les juifs et les Musulmans,  il faut que la bête soit endormie.  Également,  il y a le problème de la circoncision,  les choses ont évolués depuis.

 

 

 

 

 

 

 

  
 


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posté le mardi 25 octobre 2016

le 25 octobre 2016 : Conférence-débat « La BD, un instrument de christianisation ? » à l'Espace Saint Ignace à Lyon 2 ème

 

 

 Durant l'entre-deux guerres, la BD franco-belge a été portée sur les fonts baptismaux par des milieux chrétiens désireux de toucher la jeunesse. Au départ, il s'agissait seulement d'attirer les lecteurs avec des histoires amusantes. Mais une BD vecteur de christianisation est apparue au début des années 1940, avec le Don Bosco de Jijé. Et le genre s'est depuis lors épanoui et diversifié, tant et si bien que le célèbre festival d'Angoulême compte un prix de la BD chrétienne. On reviendra dans cette conférence débat sur l'histoire de la BD chrétienne, sur la diversité de la production, en se demandant comment les spécificités du 9e art pèsent sur le discours religieux.

 

 

 Soirée organisée par les Œuvres Pontificales Missionnaires, avec Roland FRANCART, jésuite, fondateur du CRIABD et du prix Gabriel de la Bd chrétienne (à Bruxelles), et Philippe DELISLE, professeur d'histoire à l'université Lyon3, directeur de la collection "esprit BD" aux éditions Karthala.

 

 

 

 

Marina Rougeon

(Chargée d'enseignement en Anthropologie

Université Catholique de Lyon et Post-doctorante en Anthropologie
LabEx COMOD - ENS Lyon)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La bande dessinée belge et christianisme.  La BD a été réédité plusieurs fois par an. L'identité belge explique beaucoup de choses.  C'est un royaume catholique.  Nous avons des sociétés par pilier,  ça une une structure très forte dans un esprit traditionnel catholique.

 

 

 Le clergé belge,  est plus avancé que la France.  Les bandes dessinées que l'on peut qualifier de chrétiennes, vont enseigner le christianisme,  mais sous certaines formes.  Cela correspond à un christianisme de reconquête,  il faut qu'il y ait de l'action,  il faut qu'il y ait de l'aventure,  avec la figure du chevalier médiéval.  On touche du lien avec une droite très catholique avec Godefroy de Bouillon

 

 

 Un preux chevalier d'après guerre dans les années 1940 et 1950.  En milieu catholique,  en Outre Mer, c'est l'image du missionnaire qui penche un peu de l'aventure.  Ce qui est intéressant,  c'est la bande dessinée,  c'est l'image paternaliste entre le missionnaire et les missionnes. Dans les années 70,  nous aurons des bandes dessinées un peu anti cléricales.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"La bande dessinée un instrument de christianisation". 

La BD chrétienne est méconnue et sous-estimée.  On a sous-estimé la culture de la bande dessinée. 

 

 

 Les chrétiens voulaient faire passer un message.  Une BD  de Zep, a beaucoup changé,  car Zep, était protestant.  La définition de la bande dessinée chrétienne,  n'encourageait pas à faire la prière.

 

 

 

 

 

 


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posté le lundi 24 octobre 2016

le 24 octobre 2016 : Conférence-débat "Radicalisation de l’Islam ou islamisation de la radicalisation ?" à l'Université Jean Mouli

 

 

 Radicalisation de l’Islam ou islamisation de la radicalisation ?

 

 

 Projection du film La chambre vide de Jasna Krajinovic, en présence de Saliha Ben Ali, créatrice de l’association S.A.V.E. Belgium. Dans les pas de Saliha, mère d’un jeune djihadiste mort en Syrie, ce portrait sensible fait résonner la douleur des familles de «radicalisés », aujourd’hui inaudible.

 

 

 

 

Cette projection est suivie d’une conférence-débat animée par

Rachid Id Yassine, né en 1981 au Maroc dans la région du Souss-Massa,

est un sociologue et anthropologue, intellectuel et universitaire franco-marocain, chercheur au LASPAD de l'université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal : 

Extrémismes violents et logiques identitaires : le « jihadisme » est-il religieux ? 

 

 

Quelle est la place de la religion et du religieux,  qu'est le djihad ? 
La radicalisation n'est pas un concept scientifique.  C'est une action violente,  

 

Le radicalisme est une question de positionnement et de jugement, 

c'est politique.   

 

 

 Le djihadisme est une violence illégitime.  Précautions sémantiques,  pour être pragmatique,  plus on parle des dangers de l'islam radical.  On aura les tenants du tout religieux et les tenants tout politique.  Les religions et l'islam ne sont que des instruments politiques pour la répartition du pouvoir.  Dès lors,  la religion est secondaire, on veut que l'islam soit le problème. 

Le djihadisme est à la fois religieux et politique.

 

 

 Les portraits des jeunes occidentaux qui se radicalisent,  ont une très faible instruction religieuse et de la maîtrise de la langue arabe.  C'est le destin de l'individu lui même qui est en cause. Malgré la diversité des l'islam vécu,  avec de plus en plus de femmes,  de plus en plus de convertis peuvent-ils se laisser séduire pour devenir quelqu'un,  quelqu'un qui compte ? 

 

 

L'état islamique DAESH,  recrute sans demander de CV.  
Dans notre cas, c'est l'identité sociale et politique des jeunes qui peuvent se laisser séduire.  Quand on veut faire la guerre,  on sort le livre, quand on veut faire la paix on sort le livre.  
C'est bien l'islam qui est en cause.  
Les acteurs sociaux,  assistantes sociales,  éducateurs, les travailleurs sociaux,  ce sont eux qui sont en première ligne pour venir en soutien auprès des familles et prévenir

 

Aujourd'hui l'état islamique nous fait peur 

 

 

 

 

 

 

Saliha Ben Ali - fondatrice de S.A.V.E. BELGIUM - Society Against Violent Extremism

 

S.A.V.E. BELGIUM - Society Against Violent Extremism,

fondé par Saliha Ben Ali, est une association sans but lucratif ayant pour objet la lutte contre toutes formes de radicalisation violente.

Elle est basée à Bruxelles.

 

 

 Dans les pas de Saliha, mère d'un jeune djihadiste mort en Syrie, ce portrait sensible fait résonner la douleur des familles de "radicalisés", aujourd'hui inaudible.

En août 2013, du jour au lendemain, Sabri, le fils de Saliha, a quitté leur maison confortable de Bruxelles pour partir en Syrie "faire le djihad". Il avait 19 ans. Trois mois plus tard, ses parents, ses frères et sa petite soeur ont appris tout aussi brutalement son décès "présumé", puisque la mort des jeunes Européens enrôlés par Daech et disparus en Syrie n'est pas reconnue par les États dont ils sont ressortissants. De Sabri, que sa famille dévastée continue d'aimer et de pleurer, ne reste qu'une chambre vide, peuplée de souvenirs déconnectés du combat mortifère qu'il a embrassé. Face à ce deuil difficile, Saliha et son mari se lient avec d'autres personnes dont les enfants sont partis en Syrie, en France et en Belgique. Ensemble, ils s'épaulent, cherchant à comprendre comment leurs fils et filles ont pu si rapidement couper des liens qui, pour les parents, se sont transformés en plaie vive. Du Parlement belge aux classes de lycée, Saliha prend la parole pour témoigner de son deuil et agir, à sa manière, contre les réseaux djihadistes. Luttant contre l'ostracisme qui frappe les familles, elle dénonce aussi le "laxisme" des autorités vis-à-vis des recruteurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Jasna Krajinovic - réalisatrice

Après avoir étudié la littérature, Jasna Krajinovic a rejoint l’Académie du Film de Slovénie. En 1999 elle est diplômée de l’INSAS à Bruxelles et commence son travail de documentariste avec les frères Dardenne.

 

 

 Dans un double mouvement, Jasna Krajinovic filme son intimité avec les siens, et la suit dans ses rencontres publiques. Avec tact et sensibilité, elle nous permet d'entendre et de comprendre une douleur devenue difficilement audible.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
 
 


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posté le samedi 22 octobre 2016

le 22 octobre 2016 : Café-débat "Islam de droite, islam de gauche ? à la Mosquée Othmane à Villeurbanne

 

 

 

 

Islam de Droite et Islam de Gauche

avec Hafid Sekhri et Camel Bechikh,

présentateur modérateur : Djilali Elabed.

  

 

 

 

 Djilali Elabed 

(Enseignant en sciences économiques et sociales)

 

 

 

 

 

 

 Camel Bechikh,

(Président de Fils de France)

 

 

Hafid Sekhri,

(Président du conseil de quartier de La Duchère

et Conseiller du 9e arrondissement)

 

 

Le terme de la conférence serait si c'était musulmans de droite, musulmans de gauche. Le conservatisme,  c'est l'héritage catholique de nos parents. Il faut faire le lien entre la doctrine libérale et je me sens légitimiste et conservateur. 

 

 

Un service public de qualité et performant.  La méritocratie,  on ne réussit pas contre les autres,  mais on réussit avec les autres.  Réduire la France à la fille aînée de l'Église,  c'est réducteur.  Il faut récrire le récit national.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La droite hérite de valeurs conservatrices.  Le droit de vote,  dans un pays, où peu demander facilement la nationalité,  me semble de mettre en place,  je ne vois pas pourquoi,  quand on est étranger on puisse voter sans avoir la nationalité.  

 

 

 

 

 

 

 Avoir la double nationalité,  me semble être en difficulté,  ce n'est pas acceptable.  L'immigration est une douleur instance pour ceux qui fuissent leur pays.  Ce qui produit des souffrances immenses. Ce sont des contraintes économiques,  c'est le libéralisme qui est de ces catastrophes humaines.  Ça handicape les pays. 

 

 

 

 

 

 

Il y a ce passé colonial qui dure depuis trop longtemps. Il ne faut pas réduire le contexte à France Maghreb.  Etre progressiste,  c'est de pouvoir voter aux élections locales et européennes.  Ce n'est pas nous ramener dans une certaine époque qui sont antérieures à nos droits.

 

  

Quand je parle de droite,  je parle des valeurs de droite.  Jusqu'où va ton aller pour outrepasser les valeurs éthiques que nous avons hérité de nos parents.  Les valeurs societales musulmanes se retrouvent chez ceux qui sont contre les musulmans.  Le premier parti dans les quartiers sensibles,  c'est l'abstentionnisme. Nous avons vraiment loupé des pans entiers de l'histoire de France.  Il ne faut pas désespérer. Pendant des années, on nous a fait croire à des valeurs républicaines avec SOS Racisme,  comment en ayant une docilité bienfaisante,  bien pensante, ce qui produit une réaction épidermique. 

Il faut que nous  ayons un islam purement français.

 

 

 

 

 Ici à Lyon,  on n'a pas entendu parler de l'entre-connaissance pour tous. Personne ne vous contraint à accepter l'orientation sexuelle des citoyens.  Le droit naturel est humain.  Nous sommes dans un doping social,  on tire les gens vers le bas.  Nous avons, ici en France, la chance de partager avec plus de 55 nationalités différentes.  Le regroupement familial est un vrai parcours du combattant. L immigration est une nécessité démographique.  C'est un grand apport pour notre pays.  Obtenir la nationalité française,  ce est le parcours du combattant,  ce n'est pas si facile que ça.  La France est pays d'immigration avec toute sa richesse de diversité.  L'identité de la France est d'abord politique.  L'état de droit,  c'est l'identité de la France,  liberté égalité,  fraternité.  C'est fondamental, qu'est le principe de laïcité. 

Il faut avoir un discours pluriel.  

 

 

 

 

 

 

  Abderrahmane Ait Rabah

 

 

 

 

François Lafaye

 

 

 François Lafaye

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
 


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