Paul Colrat, 27 ans, fondateur des Alternatives catholiques
et du café « Le Simone » à Lyon
Vincent Sizaire, magistrat et auteur de "Sortir de l'imposture sécuritaire", vient nous parler état d'urgence, sécuritarisme et traitement médiatique, juridique et politique du terrorisme.
L'état d'urgence, permet de prendre des mesures coercitives et restrictives très rapidement pour faire face au terrorisme.
Tous les attentats qui ont été déjoués, se sont réalisés en dehors de l'état d'urgence.
La majorité des personnes qui ont été arrêtés est liée à leur appartenance religieuse ou d'origine ethnique.
Le terme de sûreté est employé à tord et à travers, c'est au coeur du projet de la loi, c'est le droit qui domine.
C'est la garantie aussi que la loi est la même pour tous. La sûreté c'est ce qui permet de garantir une protection de pouvoir.
En droit, on va distinguer l'intention et le mobile. Qu'est ce que ça veut dire troubler l'ordre public ? Il y a également l'apologie du terrorisme.
La seule fonction du terrorisme, c'est de basculer dans l'arbitraire. Le terrorisme a servi à criminaliser des faits reprobatoires.
Le terrorisme, c'est une criminalité organisée
C'est le même processus que le crime mafieux. Dans le cas du Bataclan, c'est un crime contre l'humanité, le terrorisme sert à emousser le pire des crimes qui puisse exister.
Comment sortir de l'état l'urgence ? l'état d'urgence ne peut pas durer éternellement. Déjà un an, c'est trop. Il y a pleins d'autres solutions.
Nées à Lyon en 2011, les Alternatives Catholiques (dits “les Altercathos”) sont une association loi 1901 ayant pour but de promouvoir l’engagement des laïcs dans la cité. À l’occasion de plusieurs ateliers de discussion, de conférences et de débats, nous désirons examiner les enjeux politiques contemporains à la lumière de la Doctrine sociale de l’Église, afin d’élaborer un discours audible pour le monde qui nous entoure. Chaque mercredi, une conférence approfondit un thème d’actualité.
Dans la cadre du cycle de conférence "La réception de l’encyclique Laudato si’ dans la militance écologique", la Chaire Jean Bastaire et l'association Chrétiens et pic de pétrole accueillent Florence Leray, professeur de philosophie, journaliste spécialisée dans les questions écologiques et Rédactrice en chef du Bulletin de l’Institut métapsychique international (IMI).
Florence Leray, qui a vécu au Mexique avec les Indiens Lacandon, s’intéresse particulièrement à la manière dont les peuples premiers peuvent nous inspirer pour repenser notre rapport au monde. Dans l’encyclique Laudato si’, le pape François lui-même fait référence aux communautés aborigènes qui considèrent la Terre non pas comme un « bien économique », mais comme un « espace sacré » avec lequel nous interagissons.
À la lumière de Martin Heidegger et de Philippe Descola, Florence Leray propose de repenser la question des limites et le clivage entre l’homme et la nature. Par-delà l’heuristique de la peur, est-il possible aujourd’hui de concevoir une pensée du lien, plus propice à susciter l’enthousiasme ?
"Laudato Si, une encyclique pour les peuples premiers ?"
La terre est un bien commun, elle nous nourrit. Est partie cet été en Mongolie, est convaincue du réchauffement climatique, c'est l'ère d'une menace globale, c'est un poison qui se répand sur le globe. Les communautés autochtones ont un lien direct avec la nature. La pensée du peuple de la nature et la pensée du peuple de culture. Passer d'un rapport de domination à un rapport de partenariat.
En 1953 Heidegger, est convaincu que ce rapport à la nature, il s'agit en quelque sorte, d'une domination concrète par la technique. L'homme occidental a soumis la nature à une sorte d'appartenance à un instrument à produire.
Passage de l'encyclique Laudato Si. Il serait erroné de penser que les êtres vivants soient les premiers à disposer de la terre comme une sorte de domination. Il n'est pas possible de penser qu'il n'est pas paradigme sans domination de la représentation de la nature.
Pour les penseurs de la Grèce antique, selon Aristote, l'homme et les animaux évoluent dans un univers intact. Les mouvements indigènes ne revendiquent pas une protection de la nature, ils défendront une montagne ou une rivière. La main de l'homme a façonné la nature, comme la forêt amazonniene qui a été transformée pendant des millénaires.
Le pape François n'appelle t il pas à être près de la nature. "Loué sois tu mon seigneur pour notre soeur la terre".
Discutant. Christophe Boureux, dominicain au Couvent de la Tourette à Eveux.
Je me méfie beaucoup de l'entrée de l'écologie en technocratie.
Comment établir un rapport entre humain et non humain.
Doctorant, diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence, spécialiste du Qatar, il a séjourné dans plusieurs pays du Golfe (Qatar, Emirats Arabes Unis).
Président du CMF (Collectif des Musulmans de France), il a étudié les sciences Islamiques à l'IESH (Institut Européen des Sciences Humaines) de Château-Chinon. Il est l'auteur de 'L'énigme du Qatar" paru en mars 2013 aux éditions de l'IRIS.
5 versets. Iqra, la première révélation qu'Allah (subhanallah wa ta allah ) l'a répéter à 7 reprises. Il lui a parlé du savoir. Mets le maximum dans l'instruction.
Les lois de guerre sont l'exécution, les prisonniers réduits en état d'esclavage, ou la rançon. Le Prophète ( sallala alleyi wa salem ) a refusé. Il a préféré les libérer et leur a recommandé de lire et d'écrire, c'est le meilleur outil pour les affranchir et les convertir à l'islam.
Si toi tu es parents, combien de temps que tu passes avec ton enfant pour que tu lui apprennes à lire et à comprendre. Il y a plus de 300 versets du Coran qui parlent de la création et de l'écologie alors qu'il n'y a que 2 versets qui parlent du hijab. Alors pourquoi se focaliser sur le hijab plutôt que de se focaliser sur la protection de la nature.
La gestion du temps pour les musulmans est très importante, privilégier du temps pour lire et pour apprendre. Une heure de sciences est plus méritoire que passer la nuit en adorations, en invocations.
Ce n'est pas un choix, c'est une évidence.
Le plus grand péché, c'est le manque de sciences.
Le local est déjà prêt à abriter les pèlerins et randonneurs qui utilisent les sentiers de randonnée traversant la commune de Jons.
Une décoration spécifique est en cours d’élaboration et qui aura une répercussion artistique et patrimoniale importante dans un an.
Cette chapelle a été construite entièrement par les membres bénévoles de l’association des Amis de la Garine.
L'Association des amis de la Garine (créée le 24 Juillet 2000) a plusieurs activités : Construire une chapelle pour accueillir tous pèlerins et randonneurs qui utilisent es sentiers de randonnée traversant la commune de Jons.Aménager des sites d’accueil de randonneurs.Organiser des randonnées pédestres.Promouvoir le patrimoine Jonsois
35 adhérents plus une quinzaine de sympathisants et de nombreux amis de passage, "les bienvenus", participent activement à la vie de l'association. Ce sont à l'origine quelques marcheurs du samedi, qui décidèrent de se constituer en association loi 1901, à la demande de l'un d'entre eux, particulièrement déterminé à répondre à un appel du Seigneur, celui de construire une chapelle.
Pour se lancer dans un tel projet, il faut quelque part être un peu fou !... Mais pour un ancien scout, qu'importe, comme disait Baden Powell, une difficulté n'en est plus une, à partir du moment ou vous en souriez, où vous l'affrontez. Il a suffit d'y croire, pour que dès Juillet 2000 nos préoccupations commencent à se succéder : trouver des sous, des adhérents, un terrain, obtenir une autorisation de construire, puis une 2ème sur un autre terrain, et enfin creuser des fondations. Certes, ce n'est qu'à l'automne 2010, que les murs commencèrent à sortir de terre.
Depuis, maçons, tailleurs de pierre, bûcherons, charpentiers, manœuvres, conducteurs de brouettes, scouts, jeunes du patronage, volontaires de JONS et des villages voisins, tous bénévoles, tous répondent présent, à chaque appel pour une journée de chantier. Certains arrivent même avec leurs outils, d'autres avec des matériaux, le bois de la charpente, du gravier, du sable, du ciment, des pleins camions de pierres, des tuiles ...
La prière des amis de la Garine, dévoilée dernièrement lors de la remise des clés de la chapelle, témoigne de tout ce cheminement, et en particulier cette demande : "Seigneur, aide nous à percevoir tes appels, et à compter sur la providence".
Cette providence si chère au Curé d'Ars !... Rien d'étonnant qu'il ait intercédé auprès du Seigneur, pour confier au plus humble des marcheurs du Samedi, cette "mission impossible" de construire une chapelle, en bordure d'un chemin de randonnée à JONS. Elle n'est pas sans rappeler le monument de la Rencontre à Ars, situé lui aussi, en bordure d'un chemin, celui là même, de la rencontre d'un jeune berger Antoine GIVRE, avec le Curé d'Ars le 9 février 1818. Le lien avec Saint Jean Marie VIANNEY Curé d'Ars est si fort, que tout naturellement, notre chapelle est devenue la "Chapelle de la Rencontre".
Aujourd'hui, la Chapelle de la Rencontre, bien que fermée à clé quotidiennement, est ouverte à tous. Une dizaine de membres de l'association des amis de la Garine, ont depuis le 24 Octobre dernier une clé. Si cette chapelle a été pendant toute sa construction authentiquement la Chapelle de la Rencontre, elle doit continuer à l'être, telle est sa vocation. Quelques travaux restant encore à faire seront justement source de rencontres et c'est fort bien. Pour autant, elle n'est pas qu'un lieu de travail.
Des clés ont été remises pour servir à tous.
Rendez-vous chemin de Confort à JONS non loin de la route de Pusignan.
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le cardinal précède la procession entre la pluie et les lampions
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Sous le porche de la chapelle le cardinal Philippe Barbarin
et le Président Christian Denis
ont accueilli les très nombreux croyants présents
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Chers amis voici quelques images
de l inauguration de la chapelle de la Rencontre
par Philippe Cardinal Barbarin, Archevêque de Lyon
accueilli par les amis de la Garine "inventeurs du projet" dont
Christian Denis, Guy Lefèvre et Pascal Callamard et leurs amis
en présence du Conseiller Départemental Philippe Meunier et de
Olivier Desmules Directeur du Service Culture au Département du Rhône
du maire de Jons Claude Villard et différentes personnalités locales
ainsi que de Malika jeune Musulmane catéchumène
le Président a excusé les peintres Régis Bernard & Ariel.
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le mot du cardinal sur le livre d'OR
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de gauche à droite
Guy Lefebvre & Christian Denis (amis de la Garine
porteur du projet de la chapelle de la Rencontre),
Le Cardinal Philippe Barbarin et Malika
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le Maire Claude Villard & le Cardinal Philippe Barbarin
symbole de la Rencontre
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le vitrail de la Rencontre (hommage à Jean Marie Vianney)
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la chapelle de la Rencontre
(détail côté droit la Croix, croisée de toutes les Rencontres)
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le Cardinal Philippe Barbarin et Olivier Desmules
Directeur Service Culture au Département du Rhône
photos jons et légendes > bYg Jons 26XI2016
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