Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le lundi 06 juin 2016

le 04 juin 2016 : Présentation du Message de Tibhirine au Pathé Bellecour avec le Film "Des Hommes et des Dieux"

 

 

 

 


 

 

  

 Intervention de François Lfaye 

 

 

 Intervention du Père Christian Delorme 

 

 

 Modératice Marie Hélène Lafage 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Radia Bakkouch (Présidente de COEXISTER France) 

 

 

 

 

 Monseigneur Paul  Desfarges (Evêque de Constantine et Hippone)

 

 

 

 

 Azzedine Gaci (Recteur et Imam de la Mosquée Othmane de Villeurbanne) 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Cardinal Philippe Barbarin (Achevêque de Lyon; Primat des Gaules)

 

 

 

 

 

 

  

 


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posté le lundi 06 juin 2016

le 04 juin 2016 : 2 ème Forum Régional Islamo Chrétien à Clermont-Ferrand

 

 

  Créé à Lyon en 2011, le Forum islamo-chrétien s’organise désormais de manière décentralisée. Il se tient samedi 4 juin à Paris, Laval, Clermont-Ferrand et Metz autour de la citoyenneté et de la solidarité.

D’abord centralisé à Lyon, le Forum islamo-chrétien a choisi l’an dernier de se « régionaliser » pour élargir son public. Un choix maintenu cette année. Samedi 4 juin, Paris, Laval, Clermont-Ferrand et Metz accueilleront chacune une journée d’échanges et d’ateliers sur le thème

« Musulmans et chrétiens appelés à être des citoyens solidaires ». 

 

 

 Ces quatre forum régionaux « réuniront quelque trois cents personnes », indique le Service national des relations avec les musulmans de la Conférence des évêques de France.

Citoyens et croyants

À Laval, les organisateurs – deux musulmans : Omero Marongiu Perria, Mohamed Dibi, et deux catholiques  : les PP. Gérard Epiard, Maurice Carré - s’interrogeront avec les participants, et de grands témoins, sur la manière

d’« être des citoyens et des croyants ».

À Clermont-Ferrand, des « duos » ont également été prévus. Un premier sur

« le fondement de la solidarité dans les textes », animé par le Fr. Didier Pentecôte,dominicain, et l’islamologue soufi Jean-Jacques Thibon.

Un second consacré aux « pratiques solidaires entre chrétiens et musulmans », présenté par le P. Bernard Lochet, administrateur du diocèse de Clermont (depuis la démission de Mgr Hippolyte Simon), et Abdelkader Railane, directeur de la Mission Locale d’Yssingeaux (Haute-Loire) et conférencier.

 

 

Appel à la solidarité

Des ateliers questionneront ces « pratiques solidaires » au quotidien, dans le domaine de l’écologie, de la pauvreté, de l’éducation des jeunes ou encore de l’éthique (accompagnement de la fin de vie, handicap, etc). À Laval ou Metz, aumôniers en prison ou à l’hôpital pourront également confronter leurs pratiques.

A Paris, trois questions seront étudiées en petits groupes  : « La société est de plus en plus précarisée. Comment les fidèles croyants de nos communautés en prennent-ils conscience et répondent personnellement aux appels à la solidarité ? »  ; « La société civile a ses organisations laïques de solidarité : les croyants doivent-ils s’y impliquer ? » Et enfin  : « comment aidons-nous les fidèles croyants à voir l’appel à la solidarité dans nos textes et dans nos traditions ? »

Des « témoins » du Secours islamique et du Secours catholique interviendront, ainsi qu’Ahmed Jaballah, le directeur de l’Institut européen des sciences humaines (Saint-Denis), institut supérieur de formation aux sciences islamiques lié à l’Union des organisations islamiques de France.

Prêtres et imams

Enfin, à Metz, deux femmes croiseront leur témoignage  : Fatima Djemaï, membre du Conseil régional du culte musulman et adjointe au maire de Châlons-en-Champagne, et Marie-Alix Geisler, chef d’établissement de l’école de La-Providence-La-Salle à Nancy, membre de l’équipe du dialogue interreligieux du diocèse.

Né à Lyon en 2011 à l’initiative du P. Vincent Feroldi, actuel directeur du Service national des relations avec les musulmans de la Conférence des évêques, et d’Azzedine Gaci, recteur de la mosquée Othmane à Villeurbanne, le forum islamo-chrétien fait suite à de premières rencontres régulières entre

« prêtres et imams » lyonnais.

Conscients de l’utilité du dialogue islamo-chrétien comme « force de proposition pour déradicaliser les extrémismes de tous bords » et favoriser « une citoyenneté où la dimension spirituelle de l’homme pourra se déployer », les participants ont opté à partir de cette date pour des rencontres régionales.

 

 

 

 

 Présentation  par Martine Frenea

 

 

 

 

 

 

intervention  de Soeur Anne (clarisse)

 

 

 

 

 

 

 

 

 Intervention de Fatima. 

 

 

 

 

 

 

 1 er duo. 

Le fondement de la solidarité dans les textes. Dimension spirituelle. 

 

 

présenté par  

 

 

 Feth Eddine Benhadid

 

 

 

 

 Intervenant : frère Didier Pentecôte (dominicain, prêtre de la Paroisse Saint Luc à Clermont-Ferrand)

 

 

 Communion solidarité

 

Lettre de Paul aux Galates. La communion,  je pars en mission.  
Lettre de Luc,  actes des apôtres. 
Etre au service de la communauté,  c'est être au service des autres.
Qui est mon prochain ?
C'est celui qui a montré de la compassion.  
 

 

 

 Évangile selon Saint Matthieu 25 chapitres 31 a 46. La communion avec de pareils textes,  il n'y a pas de limites. 

Nous sommes dans une situation similaire.

 

 

 

 

 Intervenant : Jean Jacques Thibon (Maître de Conférence à l'Univerrsité Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, islamologue soufi, chercheur à l'IREMAN? Intstitut de Recherches et d'Etudes sur le Monde Arabe et Musuman)

 

 

La vertu,  c'est croire en Dieu,  c'est croire aux anges,  aux prophètes,  aux livres saints,  au jugement dernier.  C'est aussi s'acquitter de la zakat,  de faire sa prière,  faire le jeûne du mois de ramadan.  Mais c'est encore,  de venir aux besoins des pauvres,  des mendiants. Sourate 18, verset 95.  La racine "aouana",  qui inclut la notion de solidarité.  Ne fait pas partie de notre communauté,  celui qui ne fait pas miséricorde.  Il y a un devoir de solidarité envers les parents, mais aussi envers les pauvres.  La solidarité s'applique aussi dans la zakat, l'aumône légale,  le jeûne du mois de ramadan,  mais c'est une solidarité interne. 

 

 

Les croyants sont comparables à un corps,  si une partie du corps est malade,  c'est tout le corps qui est atteint.  L'islam a une portée universelle,  c'est une injonction ou une obligation qui s'étend a toute l'humanité, venir en aide aux voisins,  ça peut être le voisin de la 40 ème maison qui est éloigné de la mienne.  L'entraide entre les medinois et les mecquois.  Coran Sourate 59 verset 9. Ceux qui ont fait l'hégire en étant capable d'un partage. Bel exemple de solidarité entre musulmans et chrétiens.  Les voisins,  l'indigent, le voyageur, le mendiant. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 ème Duo. 

Chrétiens et Musulmans,  nos pratiques solidaires. 

 

 

 Intervenant. Père Bernard Lochet (Administrateur du Diocèse de Clermont-Ferrand, délégué diocésain du dialogue interreligieux, responsable de la commission solidarité)

 

 

 Intervenant : Abdelkader Railane (Directeur de la Mission Locale d' Yssingeaux 'Haute Loire), conférencier (les jeunes, l'immigration, les discriminations, l'slam en entreprise, écrivain et ancien boxeur)

 

 

 Commence à rendre hommage a pas Mohamed Ali, qui vient de décéder cette nuit.  

Dieu est miséricordieux, Dieu est amour. 

C'est l'attitude que l'on peut avoir auprès d'autrui. 

Qu'est ce qu'il y a dans la prière ?

C'est l'aspect citoyen qui fait que l'on ait envie d'aller vers l'autre. 

On peut croire à des changements importants. 

 

 

 C'est mon credo,  ce vivre ensemble,  c'est aussi l'empathie envers les les juifs,  les chrétiens,  les musulmans,  les homosexuels.  Nous avons malheureusement nos préjugés et nous devons lutter contre nos préjugés. 

Le ciel nous divise et la terre nous rassemble de Tareq Oubrou.  

Nous avons des réticences a accepter l'autre pour ce qu'il est,  un être humain et non pas parce qu'il représente. 

 

 

 

 

 Reprise de l'évangile selon st Matthieu,  chapitre 25. 

Il y a des oeuvres spirituelles et les oeuvres corporelles.  Le culte à rendre à Dieu,  ce sont les oeuvres.  Cela n'invalide le culte.  Saint Paul nous libère de la foi.  Au contraire,  je vous commande un commandement nouveau. Le mot solidarité,  vient du mot solidaire.  La solidarité,  c'est d'abord un regard,  c'est un échange et une reconnaissance. 

 

 

La solidarité nous fait sortir de nous même.  La solidaire est une mise en oeuvre de la miséricorde.  La solidarité me rapproche de la compassion.  Je souffre en même temps que l'autre qui souffre aussi. Quand on dit fraternité,  cela veut dire que nous sommes frères.  Autrement dit,  cela signifie que nous avons le même père.  L'histoire du secours catholique est très intéressant dans le cadre de la solidarité,  accueillis et accueillants.  Le Pape François,  donnant l'exemple sur l'accueil des réfugiés.  C'est une besoin de reconstruction physique.  La reconnaissance de chacun.  C'est là,  dans la foi,  ce qui nous rapproche des uns des autres, l'accueil du migrant. 

Trouver des principes d'harmonie envers les autres. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Table Ronde

Créer des lieux de solidarité chrétiens-musulmans

 

 

 Ateliers  "Solidaires ensembles"

 

 

- des questions ecologiques et environnementales ... 

 

 

 

 

 

 

annimée par Marc Alexis Roquejoffre (Directeur de RCF63)

 

 

 

 

 

 

 - de la pauvreté sous toutes ses formes ...

 

 

 

 

 

 

- de l'accueil de l'autre...

 

 

 

 

 

 

 - de l'éducation des jeunes ...

 

 

 

 

 

 

 - de la place des religions dans la vie de la cité...

 

 

 

 

 

 

 - de la diversité interculturelle (traditions familliales)...

 

 

 

 

 

 

 

 

- des questions éthiques  (accompagnement de fin de vie, handicap...) ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le jeudi 02 juin 2016

le 01 juin 2016 : Journée d'étude, hommage à Thierry Bianquis, Regards sur les sociétés de l'Islam Médiéval à l'Université Lyon 2

 

 

 Regards sur les sociétés de l’Islam médiéval - Hommage à Thierry Bianquis

 

Salle des colloques
Université Lumière Lyon 2 (18 quai Claude Bernard)
9h - 18h

 

L’historien de la citadelle, l’archéologue de la steppe, l’enseignant de la ville...

 

Regards sur les sociétés de l’Islam médiéval

 

Hommage à Thierry Bianquis
Journée d’étude organisée par Abbès Zouache

 

avec la participation de:

 

Denise AIGLE
Gérard DÉDÉYAN
Jean-Claude GARCIN
Marc GABORIEAU
Pierre GUICHARD
Jeanette ROSE ALBRECHT
Marie-Odile ROUSSET
Mathieu TILLIER
Katia ZAKHARIA
Abbès ZOUACHE
 

 

 

 

 Thierry Bianquis (1935-2014) Membre de l’UMR 5648 CIHAM depuis sa création, en 1994, et de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Thierry Bianquis était un spécialiste internationalement reconnu de l’Islam médiéval, et en particulier de la Syrie et de l’Égypte à l’époque fatimide. Agrégé d’histoire et excellent arabisant, il avait une connaissance très fi ne du Proche Orient, où il était né en 1935 et où il vécut de longues années. Directeur de l’Institut français d’études arabes de Damas, de 1975 à 1981, il avait été auparavant pensionnaire de ce même institut (1968 1971), puis membre scientifi que de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire (1971 1975). A son retour en France, il intégra l’Université Lumière Lyon 2, où il fut élu professeur d’histoire et de civilisation islamiques en 1991. Tout en enseignant, Thierry Bianquis continua à œuvrer à l’archéologie du savoir historique à laquelle sa fréquentation assidue des manuscrits arabes lui avait donné accès, lors de ses séjours à Damas et au Caire. La Syrie et l’Égypte des X e  XII e siècles constituèrent son terrain d’étude privilégié, à partir duquel il élargit ses analyses à l’ensemble de l’Orient, avec pour objectif constant de décrypter les mécanismes complexes qui régissaient la vie des hommes et des sociétés. La question centrale qui l’occupa fut celle du pouvoir, qu’il envisagea dans toutes ses dimensions. Il montra, en particulier, que dans les sociétés de l’Islam médiéval comme dans d’autres sociétés, le pouvoir n’existait pas en soi, fût il légitimé par des théologiens, et qu’il reposait sur une relation d’échanges, faite de rapports de force mais aussi de négociations feutrées, qui pouvait déboucher sur l’expression d’un consensus. Thierry Bianquis, qui co dirigea les derniers volumes de la deuxième édition de la prestigieuse Encyclopédie de l’Islam, a laissé une œuvre considérable, qui fait aujourd’hui référence. Sa bibliographie peut être consultée à l’adresse suivante : http://ciham.ish lyon.cnrs.fr/regards societes  lislam medieval hommage thierry bianquis. Jean Louis Gaulin, Mathieu Tillier et Abbès Zouache

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ouverture de la journée par Jean-Louis Gaulin, Directeur du CIHAM

 

 

 

 

 

 

 

 

D’Orient en Occident Président de séance : Cyrille Aillet

- Université Lyon 2, UMR 5648 CIHAM

 

 

 

 

 

 

 Quelques notes sur le premier monnayage musulman au Maghreb et en al-Andalus.

Pierre Guichard - Université Lyon 2, UMR 5648 CIHAM 

 

 

 Il n’est pas évident d’y voir clair dans la chronologie des premières monnaies frappées dans l’Occident musulman lors de la conquête arabe. On possède en effet d’assez nombreuses monnaies de diverses sortes frappées à l’époque des premiers gouverneurs. Les plus connues sont les monnaies d’or (solidi/dinars) dites « transitionnelles », où sont inscrites des légendes latines d’abord, puis en latin et en arabe, et enfin seulement en arabe. Le processus n’est pas différent de celui observé en Orient, mais à une époque plus tardive, postérieure à la réforme du calife ‘Abd al Malik qui a en principe arabisé le monnayage en 75-77/694-697. On observe aussi une frappe abondante de fulūs de métal de faible valeur, cuivre ou bronze, qui portent dans plusieurs cas des représentations figurées, qui posent aussi la question de l’utilisation de celles-ci sur un monnayage « musulman » qui va les voir se raréfier de plus en plus. Ces monnaies sont inégalement datées, et se pose aussi la question des lieux de frappe. On se propose de donner les grandes lignes de l’état actuel des questionnements que soulève ce monnayage d’or et de bronze, que l’on peut situer en première approximation entre 80/699-700 et l’apparition d’un abondant monnayage d’argent (dirhams) à partir de 97/715 en Ifrīqiya et 100/718-719 en al Andalus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La problématique ne peut guère se séparer de celle concernant la chronologie des gouverneurs, qui est pour sa part une question discutée, relevant de l’étude des sources écrites.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La Qubbat al-Bārūdiyyīn de Marrakech : une création révélatrice d’une culture ouverte et dynamique Jeannette Rose-Albrecht

- Université Lyon 2, UMR 5648 CIHAM

 

 

 Dans le cadre du développement urbain de Marrakech almoravide, la construction de la grande mosquée « Bārūdiyyīn » a constitué un chantier important, dont seule subsiste intacte la « Qubbat al-Bārūdiyyīn ». Édifice connu, reconnu, historiens et historiens de l’art ont relevé ses qualités esthétiques, ses sources, ses innovations. Pourquoi y revenir aujourd’hui ? Héritière de la tradition andalouse et de nouveautés orientales, sa réussite architecturale est basée sur l’adéquation entre les matériaux et les proportions du plan, de l’élévation, des volumes, sur la maîtrise de la lumière et la qualité d’un décor sculpté parfaitement intégré à la structure. Cette œuvre singulière révèle l’importance des contextes historique et géographique dans le processus créatif. Pétri de culture andalouse et ouvert aux innovations, l’architecte aurait réussi, hors de la péninsule andalouse, à s’émanciper. Une nouvelle étude approfondie et exhaustive pourrait définir une « coupole marrakushi » à un moment où la généralisation des coupoles à muqarnas n’a pas encore imposé un modèle déterminant, brillant par ses variations mais défavorable aux innovations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Une réflexion historique de Thierry Bianquis sur les Fatimides

Jean-Claude Garcin - Université Aix-Marseille

 

 

 J’ai choisi pour évoquer le travail de recherche de Thierry Bianquis, un thème qui me soit accessible en tant qu’historien « mamlukisant » s’étant intéressé à l’ensemble égypto-syrien jusqu’à ces derniers temps. L’histoire de l’Egypte, même au temps des Fatimides, ne m’est pas inconnue. Les réflexions de Thierry Bianquis sur l’Egypte des Fatimides apparaissent dans des publications qui s’échelonnent de 1972 à 2000, soit pendant près de 30 ans, et montrent la progression et la continuité de sa réflexion d’historien.

 

 

 

 

 Mouvements populaires Président de séance : Yassir Benhima

Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, UMR 5648 CIHAM

 

 

 

 

 

 

 Le personnage du « faqîr » comme « prêtre » des classes populaires dans l’islam indien : de Garcin de Tassy à l’anthropologie historique contemporaine Marc Gaborieau - CNRS et EHESS, UMR 8564 CEIAS

 

 

 Dans son Mémoire sur les particularités de la religion musulmane en Inde (Paris, 1831), Garcin de Tassy présenta le « faquîr » (sic), membre d’un ordre soufi, comme l’officiant du culte des saints, qui étaient alors considérés comme des intermédiaires obligés entre les hommes et Allah ; presque deux siècles plus tard l’historien anglo américain Nile Geen a rappelé la place centrale occupée par ce personnage jusqu’au XXe siècle dans son livre intitulé Islam and the Army in Colonial India (Cambridge, 2009). La présente communication, dans sa première partie, reconstitue – sur la base de sources historiques et d’observations de terrain échelonnées de l’Himalaya à Sri Lanka – les multiples rôles du « faqîr », mystique proche de Dieu et doué de pouvoirs miraculeux, comme l’officiant privilégié du culte des saints et le destinataire obligé des aumônes et des dons funéraires, devenu une sorte de « prêtre ». La seconde partie explique comment ces institutions soufies tombent en désuétude, minées de l’intérieur par les écoles réformistes et de l’extérieur par la modernité. Le personnage autrefois respecté du « faqîr » est réduit au rôle méprisé de destinataire des aumônes obligatoires et des dons funéraires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Centralité fatimide Président de séance : Mathieu Tillier

Université Paris-Sorbonne, UMR 8167 Orient & Méditerranée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Des traces matérielles d’époque fatimide à Raḥba Mayādīn (Syrie)

Marie-Odile Rousset - CNRS, UMR 5133

 

 

 Lorsque Thierry Bianquis accepta de co-diriger les fouilles de Raḥba Mayādīn, avec Qassem Toueir, en 1976, l’une de ses motivations était la possibilité de découvrir si les Fatimides, bien qu’ayant eu un pouvoir effectif assez bref (quelques années seulement) sur Raḥba, avaient laissé des traces matérielles de leur domination dans les confins orientaux de leur empire. Après quelques années de terrain, le caractère aléatoire et fastidieux de la recherche archéologique n’avait laissé que peu d’illusions à Thierry sur l’apport de cette discipline à l’étude de cette question. En revanche, son exploitation des sources écrites avait mis en évidence le fort impact sur la politique régionale d’une dynastie jusque-là peu connue, celle des Mirdassides, qui a gouverné Raḥba et sa région entre 1009 et 1067. Thierry en avait dessiné l’histoire dans sa thèse, dans « Raḥba et les tribus arabes avant les Croisades » (en 1993 dans le BEO) et surtout dans le remarquable article de l’Encyclopédie de l’Islam : « Mirdās (Banū) ». Je voudrais rappeler dans cette communication la contribution des sources archéologiques à l’histoire de cette période, qui n’est clairement apparue qu’après l’analyse et la synthèse des données récoltées à Mayādīn entre 1976 et 1980. Des vestiges appartenant à un atelier fabriquant de la céramique glaçurée attribuable au XI e siècle ont permis de reconstituer cette production et sa diffusion. Cette étude donne un aperçu des zones d’influences et des réseaux d’échanges des biens matériels.

 

 

 

 

 

 

 

 Discours, pouvoirs Président de séance : Dominique Valérian

- Université Lyon 2, UMR 5648 CIHAM

 

 

 

 

Un « Alceste musulman » : Sībawayh le fou et les Ikhshidides Mathieu Tillier - Université Paris-Sorbonne, UMR 8167 Orient & Méditerranée 

 

 

 Dans son article sur « La prise du pouvoir par les Fatimides en Égypte », Thierry Bianquis évoque à quelques reprises un fou de la Fusṭāṭ ikhshidide, surnommé Sībawayh, une sorte d’ « Alceste musulman » qui harcelait ses contemporains de sa misanthropie. Autrement ignoré de l’historiographie contemporaine, le personnage nous est connu grâce à un opuscule que lui consacra al Ḥasan b. Ibrāhīm b. Zūlāq (m. 387/998). De vingt deux ans son cadet, ce dernier l’avait fréquenté de près, et fut le témoin oculaire et auditif d’un grand nombre de ses coups d’éclat. En replaçant Sībawayh dans son contexte historique, je m’interrogerai sur la portée politique et sociale de la forme de folie dont il souffrit. Il apparaîtra qu’au  delà des topoi que sa biographie partage avec le genre consacré aux « démens sensés » (ʿuqalā’ al-maǧānīn), Sībawayh, protégé par sa popularité auprès des masses et par sa démence, se fi t le héraut d’une partie des habitants de Fusṭāṭ exaspérés par le comportement de leurs élites et de leurs dirigeants.

 

 

 

 

 

 

 Courriers offi ciels et correspondance personnelle en prose rimée dans La chronique d’Égypte d’al-Musabbiḥī (m. 420/1029) Katia Zakharia

- Université Lyon 2, UMR 5648 CIHAM

 

 

 Après avoir rappelé les principales caractéristiques de La Chronique d’Égypte d’al Musabbiḥī (m. 420/1029), j’examinerai les cinq pièces en prose rimée rapportées dans l’ouvrage, à la fois dans leur relation à la prose sans ornements du chroniqueur et à l’explosion concomitante de la prose rimée, comme style distinctif des lettrés à la cour buyide et par propagation dans l’Iraq abbasside. Il sera intéressant d’étudier les thématiques abordées dans ces textes, les images privilégiées, les fonctions du discours auquel elles servent de support et, plus généralement l’évolution du statut de ce mode d’expression dont l’ouvrage apporte une pertinente illustration.

 

 

 

 

 

 

 Guerre et culture dans l’Orient musulman médiéval. Astrologie et divination Abbès Zouache - CNRS, UMR 5648 CIHAM

 

 

Thierry Bianquis s’intéressa à plusieurs reprises à des champs du savoir peu explorés par ses pairs. Ainsi, en 1975, il publia avec Nessim H. Henein, sous le titre La magie par les psaumes, l’édition et la traduction d’un manuscrit arabe chrétien d’Égypte consacré à la magie. Par la suite, il souligna régulièrement que les historiographes arabes médiévaux faisaient parfois état de l’utilisation, par les Orientaux, de pratiques tenant peu ou prou de la magie ou, selon une expression aujourd’hui commune, des « sciences occultes ». C’est à l’astrologie, dont la dimension divinatoire fut régulièrement dénoncée par des ‘ulamā’, tout au long du Moyen Âge, que j’ai donc choisi de m’intéresser aujourd’hui, non pour discuter les théories exposées dans les traités d’astrologie. Je me propose, plus simplement, dans une perspective d’histoire sociale et culturelle, de dévoiler les liens qui unissaient la guerre, l’astrologie et les astrologues, dans les sociétés de l’Orient médiéval dominées, à partir du III e /IX e siècle, par des hommes de guerre et de pouvoir dont la culture est encore insuffi samment connue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
  

  
 


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posté le jeudi 02 juin 2016

le 29 mai 2016 : Itinérance de Prières de la Synagogue, à la Mosquée et à l'Eglise de Villeurbanne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Marcher pour se parler, s’écouter, se connaître, se découvrir et se respecter. Marcher pour vivre ensemble des moments privilégiés.

Marcher vers l’autre…

 

C’est une heureuse tradition que le groupe de dialogue interreligieux

Les Fils d’Abraham a institué voici une dizaine d’année en créant son « itinérance de prière ».

Le principe : se rendre successivement dans une synagogue, une église (ou un temple) puis une mosquée pour partager dans chaque lieu de culte un temps d’accueil et de découverte, de prières, de discours et de convivialité.

 

 

Itinérance de prière autour des - et avec les - communautés de Villeurbanne :

- le matin, à partir de 9h30, à la synagogue Keren Or, 15 rue Jules Vallès (tél. 04 37 72 30 19 ; métro : ligne A, station Charpennes), au milieu des enfants de l’école rabbinique, avec la participation des enfants des autres communautés.


- Vers 11h15, à la Mosquée Othmane, 51 rue Octavie (tél. 04 78 85 57 25, Accès : Bus C17, arrêt Place des Buers), au milieu des enfants de l’école coranique et avec la participation des précédents, et des enfants du catéchisme

- repas pris en commun dans l’enceinte de l’église de la paroisse catholique de la Sainte Famille, 9 rue de Longchamp (tél. 04 78 93 51 08, Accès : Bus C 17 et 37 arrêt Longchamp).


 

 

 Il aurait fallu pousser les murs 

    Il n'y avait pas assez de livrets ; 


 

 

 

  Il y a beaucoup de monde en ce matin du dimanche 29 mai 2016 à la synagogue Keren Or  de  Villeurbanne  . C'est ici que cette année commencel'itinérance  de prière que font "les Fils d'Abraham" ,hommes et femmes qui redisent après leur fondateur Max Bobichon, présent bien sûr , que, même si juifs, chrétiens et  musulmans  prient   de façons différentes , ils prient le même Dieu et qu'ils sont tous , spirituellement les fils d'Abraham .

Après le café , chrétiens et musulmans partagent le même banc avec leurs frères aînés dans la Foi, les juifs de Keren Or.  Il y a là deux prêtres, un frère franciscain , un des organisateurs de la semaine internationale des rencontres interconfessionnelles ... et des enfants  , beaucoup d'enfants qui ont entraîné leurs parents et des grands -parents qui ont entraîné leurs petits-enfants. Beaucoup diront qu'ils n'étaient jamais entrer dans une synagogue

 

    Le rabbin René Pfertzel et David Mellet, référent inter-religieux pour Keren Or ou-Rayon Lumineux accueillent avec beaucoup de chaleur .
    David raconte les" juifs libéraux "et dans un passé récent l'installation de Keren Or dans le quartier de Charpennes .
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le rabbin sort la Torah et psalmodie quelques passages .Puis il parle avec son coeur de choses simples ,de lui et de sa mission qui lui fait se partager entre Londres et Lyon et de la tranquillité toujours menacée dans laquelle vivent les juifs d'aujourd'hui. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Manon , une jeune fille qui suit l'enseignement biblique du dimanche matin lit une page du seddour , ce livre de prières qui accompagne la semaine du juif pratiquant et du shabbat . Il y est question du rôle de la synagogue , rôle qu'elle tient magnifiquement ce matin"  de beit haknesset .la maison où l'on se rencontre"

 

 

     Les enfants s'approchent maintenant et font un beau bouquet avec la fleur apportée.
     Puis les enfants de la communauté juive  , pendant que David commente , accrochent aux branches bleues de l'arbre peint sur un tryptique et placé devant l'assemblée , arbre de vie ou arbre généalogique  aux racines apparentes portant le nom d'Abraham et au tronc torsadé en bleu en jaune et en vert,des images coloriées de ce qu'ils ont choisi comme symboles de  leur religion : ménorah , rouleaux de la Torah, étoile de David.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Philippe avec son grand sourire accompagne alors à la guitare

" salut salam , shalom "

le chant qu'il a composé pour tous les enfants qui disent "salut" , pour tous les enfants qui disent " salam " et pour tous les enfants qui disent "shalom", et qui un jour, en souvenir de ce matin là, feront la Paix . 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   La distance entre la Synagogue Keren Or et la Mosquée Othmane

est très vite parcourue .

 

 

 Quelques gouttes de pluie mouillent et  rafraîchissent et ces ablutions subies plutôt que faites , les chaussures laissées à l'entrée ,les Fils d'Abraham et leurs amis s'assoient et remplissent la mosquée  pour entendre ici aussi des paroles de vie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
 

 

 Azedine Gaci , l'imam est retenu à La Grande Mosquée de Lyon  où  a lieu ce même jour un colloque intra- musulmans et c'est Khemais qui , au pied levé prend sa place .  
 

 

 Khemais s'acquitte de sa tâche avec coeur et compétence . Il évoque ce garage transformé en lieu de prière  qui a précédé la construction de l'actuelle mosquée . il décrit  la pratique du musulman et cite les cinq piliers de l'islam 

 " Othmane" est le nom du 3ème calife et ce lieu "Mosquée Othmane " est un vrai centre islamique puisque en plus de la mosquée un étage entier est réservé à l'étude et se partage entre salles de classe et bibliothèque . 

Et c'est justement  BelKacem, le maître des grands élèves, qui maintenant prend la parole . 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 A l'occasion du passage  des Fils d'Abraham il a  fait réfléchir ses élèves sur l'inter religieux : -- -- --  deux garçons  ouvrent le Coran , l'un à la voix superbe  psalmodie quelques versets de sourates , l'autre  lit la traduction en français .

 

 -- un groupe de garçons et filles lit à plusieurs voix un poème écrit par l'un d'eux "unissons nous "  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 A l'étage supérieur  une autre classe, les 10 , 11 ans , attend avec impatience . Les enfants  font la haie et... surprise !, surprise! c'est avec" salut ,salam,shalom "que d'un même coeur ,ils accueillent tous ceux qui pénètrent  dans la bibliothèque ; 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La salle n'est pas assez grande . tout le monde ne peut entrer .

     Et c'est dans cette façon d'être plus détendue que les enfants musulmans vont à leur tour accrocher  aux branches vertes, vert couleur de l'islam "de l'arbre des Fils d'Abraham  leurs petits dessins : certains ont voulu un tapis de prière , d'autres des croissants de lune , d'autres des colombes ..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 L'arbre est un fil conducteur de l'itinérance . l'autre fil c'est le chant . Philippe une fois encore accompagne les enfants "  salut salam shalom " résonne une fois encore et trouve un écho chez les adultes qui l' avaient appris durant  les semaines précédentes  . 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Les choses se bousculent un peu ; on installe une table et on y dépose des plateaux de pâtisseries orientales ,et des grands thermos de thé .   BelKacem s'inquiète avec raison.C'est qu'une invocation était prévue pour clore la visite ,  avec deux élèves féminines cette fois ! Impossible d'oublier la prière et, les filles .

 

  Finalement tout se fait:.les grandes filles chantent et traduisent . et les pâtisseries sont avalées . Prévues pour le dessert du repas de midi , elles  sont finalement les bienvenues à ce moment de la matinée : chacun sait que la vie spirituelle creuse et qu'un petit remontant est nécessaire ; Et puis les dames pâtissières étaient là et méritaient bien de voir le plaisir de chacun ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le père Damien Guillot attend à l'entrée de l'église de la Sainte Famille ; Il a suivi l'itinérance depuis le début puis s'est hâté de précéder les pèlerins de ce jour afin de les recevoir comme ils le méritent .   Quelques personnes   nous ont quittés , appelées vers des devoirs familiaux. Mais nous sommes nombreux encore et ce qui est merveilleux c'est qu'il y a toujours des familles ,juives et musulmanes, parents et enfants,à côté des chrétiens ,qui , le savent -elles ? donnent tout son sens à cette itinérance .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Denise Camel présente  l'église et résume son histoire . c'est très intéressant  , c'est une partie de l'histoire de la région et de Lyon  que raconte la construction de la Sainte Famille . C'est aussi l'exemple d'une vision de l'Eglise particulière et bien inscrite dans l'Histoire du temps; : la cité de Dieu au milieu de la cité des Hommes  . 

     Damien   parle avec la spontanéité qui le caractérise .Les Chrétiens , seconds dans l'ordre chronologique mais troisièmes dans l'ordre logistique de ce matin sont frères avec les juifs et les musulmans visités ce matin et avec tous les autres aussi ; Et s'il y a des disputes parfois  dans une fratrie , il y a aussi une égalité et tous sont aimés également d u Père . 

     Nous sommes tous différents, redit la prière protestante que lit Marlys , une déjà ancienne des Fils d'Abraham -" Différences ,"dans le recueil de pières intitulé "une foi n'est pas coutume " de sylvie Egger aux éditions" l'avenir du présent"à Lausanne . Mais que de couleurs dans la différence  qui donnent  tant de  beauté au monde ! que de grisaille sinon ! 

.     Et pour continuer cette différence qui forme l'unité les enfants chrétiens accrochent eux aussi aux branches jaunes cette foisde l'arbre de vie des images de ciboire , de patène , d'églises et d'autres encore.. . Deux petites filles juives , deux petites musulmanes ,  et une petite catholique refont le bouquet  ; Et tous les enfants présents allument vingt cinq bougies qui font une ligne continue de lumière .  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Accompagnés toujours de Philippe , notre musicien juif ,ils chantent pour la dernière fois " salut , salam , shalom ".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Et c'est Max qui dira le mot Fin en rappelant comment tout à commencer ..; il y a 23 ans . dans son quartier , dans sa paroisse ; Il s'adressera en particulier aux parents rappelant qu'ils éduquent  leurs enfants du mieux qu'ils peuvent  sans savoir ce que deviendra ce qu'ils plantent  dans la tête  et le coeur de leurs enfants .mais gageons que ce meilleur deviendra source de rencontres , de connaissance et de Paix

      Shalom ,salam, la Paix  

 

  Très vite des tables sont rajoutées dans la salle du repas . et c'est dans la bonne humeur , avec nos salades composées que l'itinérance prend fin  . à tous de la poursuivre autrement   
 

 

 


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