Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le lundi 08 mai 2017

le 06 mai 2016 : Week-end d’amitié islamo-chrétienne accueilli par la communauté œcuménique de Taizé.

 

 

 

 

Week-end d’amitié islamo-chrétienne accueilli

par la communauté œcuménique de Taizé.

 

La communauté de Taizé, sur l’appel d’amis musulmans et avec eux organise une rencontre mise sous le signe du "Goût de Dieu" pour nous éveiller mutuellement à Sa Présence en nous et mieux L’aimer, L’adorer et Le servir.

 

 

Qu’est ce que Taizé ?

La communauté de Taizé rassemble une centaine de frères, catholiques et de diverses origines protestantes, issus de près de trente nations.

De par son existence même, elle est une « parabole de communauté » : un signe concret de réconciliation entre chrétiens divisés et entre peuples séparés. Les frères de la communauté vivent de leur seul travail.

Ils n’acceptent aucun don. Ils n’acceptent pas non plus pour eux-mêmes leurs héritages personnels, mais la communauté en fait don aux plus pauvres. Certains frères vivent dans des lieux défavorisés du monde pour y être témoins de paix, aux côtés de ceux qui souffrent.

Dans ces petites fraternités en Asie, en Afrique et en Amérique latine, les frères partagent les conditions d’existence de ceux qui les entourent.

Ils s’efforcent d’être une présence d’amour auprès des plus pauvres, des enfants des rues, des prisonniers, des mourants, de ceux qui sont blessés par des ruptures d’affection et des abandons humains.

Au fil des ans, des jeunes de plus en plus nombreux sont venus à Taizé, de tous les continents, pour des semaines de rencontres.

Depuis quelques années maintenant, la communauté cherche à approfondir davantage les liens avec les croyants d’autres religions.

Ce premier week-end d’amitié entre chrétiens et musulmans sur place voudrait témoigner de ce désir d’hospitalité réciproque.

Sont invités en particulier les jeunes de 18 à 35 ans.

Les personnes plus âgées que 35 ans, ainsi que les familles sont aussi les bienvenues, à titre personnel, sans inviter un grand groupe avec vous, de manière à ce que les jeunes restent en majorité. 
Il n’est pas nécessaire d’être chrétien ou musulman pratiquant pour participer. Toute personne qui sent un intérêt à cette rencontre est la bienvenue, y compris les personnes sans lien avec la religion ou venant d’une autre tradition religieuse.

 

 

 

 

 

 

"Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu." 
Calligraphie d’Abdulsattar Al Mansour, artiste syrien vivant à Taizé.

 

 

 

 

Frère Maxime et Frère Jean

 

 

Mot d'accueil de Frère Aloïs

(Prieur de la Communauté de Taizé)

 

 

Frère Alois, né Alois Löser le 11 juin 1954 à Nördlingen, est un religieux français, d'origine allemande, prieur de la Communauté de Taizé depuis 2005.

 

 

 

 

 

 

Ce "partage spirituel" intergénérationnel réunit chrétiens et musulmans, femmes ethommes et renoue entre foi et initiatives dans la mesure où notre foi est une relation intime qui s'épanouit dans notre engagement et celui-ci se ressource de notre foi.

Les séances plénières et les ateliers sont conçus pour répondre à ces exigences.

 

 

 

 

 

 

Frère Maxime

 

 

Goûter au goût de Dieu chez l’autre : entre chrétiens et musulmans : avec Ralph Stehly (professeur émérite à la faculté de théologie protestante de Strasbourg, islamologue) et Khaled Roumo (auteur et poète engagé dans le dialogue des cultures, le dialogue interreligieux et le partage spirituel).

 

 

Ralph Stehly (Professeur émérite d’histoire des religions et
d’islamologie à la Faculté de théologie protestante de l’université de
Strasbourg, Directeur du Groupe d’Etudes et de Recherches
Islamologiques de l’Université de Strasbourg) :
« Coran et histoire des religions : une expérience d’étude et
d’enseignement du Coran et du hadith dans le cadre de
l’enseignement de la théologie à l’université de Strasbourg »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Poète et chercheur de formation littéraire, Khaled Roumo est engagé dans le dialogue des cultures et des religions depuis le début des années 70, date de son arrivée en France. Il œuvre - à travers écrits, conférences et participation aux colloques - à décloisonner la recherche du sens pour l’étendre à toutes les visions du monde qu’elles se réfèrent au divin ou pas.

 

 

Il est le concepteur et le directeur artistique de l’ensemble WAJD, fruit de rencontre de sa poésie avec la musique et le chant.  Il est aussi le Fondateur et l’animateur des Cercles de Controverses (en continuité de ce qui se faisait à l’âge d’or de Bagdad) et du Café de la Diversité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le secrétaire de Frère Roger de 1958 à 2005

 

 

Frère Roger, né le 12 mai 1915 à Provence et mort assassiné le 16 août 2005 à Taizé est un religieux suisse et fondateur de la communauté de Taizé.

 

 

Frère Jean de la Communauté de Taizé et le Père Joël Satre, délégué diocésain aux relations avec les musulmans à Saint-Etienne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Concert de l’ensemble WAJD : chants spirituels et existentiels, piano et voix

(Ghaïss Jasser, Compositrice et interprète) sur poèmes de Khaled Roumo et voix (Naziha Meftah).

 

 

 

 

 

 

 

  

  Frère Jean, annonçant l'atelier : "Paroles de paix" : avec Kahina Bahloul (Co-fondatrice de la Maison de la Paix à Houilles et présidente de l’association « Parlez-moi d’islam ») et Hubert de Chergé (administrateur du Groupe d’Amitié Islamo-Chrétienne) 

 

 

Kahina Bahloul Née dans une famille aux origines ancrées dans les monothéismes abrahamiques, la quête spirituelle de Kahina Bahloul, a été enrichie depuis l’enfance par cette diversité qui a, par ailleurs, éveillé le désir de jeter des ponts afin de voir se réaliser l’Unicité divine.

 

 

Engagée dans le dialogue inter-religieux et dans la lutte contre les discours de haine et la radicalisation sur Internet et réseaux sociaux, elle intervient dans des conférences, interventions radiophoniques et télévisuelles sur des thématiques en rapport à l’Islam, au soufisme et à la femme dans l’Islam.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hubert de Chergé est le frère du Prieur des frères cisterciens de Tibhirine, assassiné avec certains de ses frères en Algérie, en 1996. Très engagé lui-même dans le dialogue islamo-chrétien, Hubert de Chergé raconte d'où leur vient cet attachement profond pour l'Algérie et les musulmans.

 

 

Cette connaissance de l'Algérie facilita mon contact avec les Africains du Nord que je côtoyais dans l'association de réinsertion où je m'étais investi. Ils se sentaient reconnus, et ils me parlaient volontiers, mais nous ne nous hasardions jamais sur nos religions. Je ne m'intéressais pas alors au dialogue avec l'islam.

 

 

Le drame de Tibhirine, que Christian nous a appris à ne pas séparer des autres victimes du terrorisme en Algérie, a bousculé ma vie au niveau spirituel et humain.

 

 

 

 

 

 

Une expérience spirituelle inattendue

Lorsque mon frère fut enlevé en Algérie avec les autres moines de Tibhirine par le GIA (groupe islamiste armé), ce fut un choc terrible.

 

 

L'expérience humaine fut d'abord la perte soudaine d'un frère d'un an mon aîné, si proche, si présent dans nos vies bien qu'éloigné physiquement. Et aussi tout à coup la prise de conscience d'un destin qui dépassait largement la sphère familiale. Je m'étais permis un jour d'écrire à Christian que je trouvais insensé qu'il restât en Algérie, mettant en danger sa vie et celle de ses Frères. Il ne m'a jamais répondu directement mais un soir de septembre 1994, alors que nous étions réunis en famille, il nous raconta qu'un jour où il avait confié à un de leurs "associées" algériens avec qui il travaillait au jardin.

 

 

"Tu sais Mohamed, nous sommes comme l'oiseau sur la branche. Il nous faudra peut-être partir du jour au lendemain." L'Algérien lui avait répondu aussitôt : "Oui, sauf que l'oiseau c'est nous et la branche c'est vous. Et si vous partez, à qui nous raccrocherons-nous ?". J'ai compris alors le sens de la présence des moines de Tibhirine en solidarité avec les gens du village. Dès lors ma prière fut que si le regard des gens du village changeait à leur égard, qu'ils aient le courage de partir. Mais le regard des habitants sur eux n'a jamais changé.

 

 

Mais ce choc familial fut aussi pour moi le début d'une expérience spirituelle inattendue.

Le P. Jondot qui avait créé avec Saad Abssi une association en faveur du dialogue islamo-chrétien (Approches 92) a pris contact avec notre mère. L'échange entre elle et Saad a été extraordinaire de densité spirituelle. Peu de temps après, j'ai échangé à mon tour et prié avec des musulmans de cette association. Paradoxalement, c'est par le contact avec eux que j'ai approfondi la compréhension de ma foi. J'ai redécouvert le Carême en les écoutant parler du Ramadan. Et le mystère trinitaire qui était resté jusqu'alors nébuleux et théorique pour moi, est devenu le cœur de ma foi.

 

 

 

 

 

 

 

 

Témoigner de cette "invincible espérance"

Toutes ces vies données résonnent en moi comme une exigence de solidarité, un appel urgent à faire quelque chose avec les musulmans. Un besoin vital d'apprendre à cheminer ensemble.

Tel est mon engagement aujourd'hui. Témoigner pour que cette dynamique créée par Tibhirine porte ses fruits. Les situations d'injustice appellent à la violence : le sentiment d'être agressé existe du côté des chrétiens et du côté des musulmans. Il nous faut chercher sans relâche à valoriser les messages de paix et de miséricorde pour désarmer ce que certains appellent peut-être avec raison "la future guerre" et mettre en lumière les avancées du Mouvement initié par Jean-Paul II à Assise en 1986, et les démarches de ceux qui font reculer l'amalgame, la peur et l'intégrisme.

Et témoigner toujours de cette "invincible espérance" dont parlait Christian.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le jeudi 04 mai 2017

le 04 mai 2017 : Conférence : "Al-GHAZALI est il un maître spirituel ? et pour qui?" par le Père Maurice Borrmans Organisé par La

 

 

Conférence : "Al-GHAZALI est il un maître spirituel ? et pour qui?" par le Père Maurice Borrmans Organisé par La Grande Mosquée de Lyon et l'Institut Français de Civilisation Musulmane.

 

 

 Abou Ḥamid Moḥammed ibn Moḥammed al-Ghazālī (1058-1111), connu en Occident sous le nom d'Algazel, est un soufi d'origine persane. Personnage emblématique dans la culture musulmane, il représente la mystique dogmatique.

Al-Ghazâlî a une formation philosophique très poussée ; il écrit un essai tentant de résumer la pensée de philosophes musulmans déjà célèbres (Al-KindiRhazèsAl-FârâbîAvicenne et d'autres). Déçu dans sa recherche d'une vérité philosophique finale, il s'oriente vers un mysticisme profond refusant toute vérité aux philosophes et les accusant d'infidélité. 

 

 

Dans son ouvrage Tahafut al-Falasifa (L'Incohérence des philosophes) (1095), il entend montrer par la méthode même des philosophes - qu'il maîtrise du fait de ses études - que les philosophes n'aboutissent qu'à des erreurs, condamnables selon lui puisque contredisant la Révélation. Sa critique vise particulièrement l'aristotélisme d'Avicenne. Il a influencé le Kuzari de Juda Halevi.

Ce découragement n'est pas dénué de similitude avec celui de son compatriote presque contemporain, le mathématicien et poète persan Omar Khayyam, qui cessa un jour toute activité scientifique, mais pour se consacrer, lui, à une vie simple,[réf. nécessaire] et dont des quatrains, les rubayat (singulier ruba'i) dénoncent le libre-penseur, le sceptique, l'incurable pessimiste. 

 

 

 Père Maurice Borrmans Docteur ès lettre de Paris Sorbonne et professeur émérite du PISAI Institut Pontifical d'études d'arabe et d'islamologie.

 

 

 

 

 Présentation de la conférence par Kamel Kabtane

Recteur de la Grande Mosquée de Lyon

Président de l'institut Français de Civilisation Musulmane.

 

 

 le Père Maurice Borrmans appartient à la Société des missionnaires d'Afrique (Pères Blancs). Docteur ès lettres de Paris- Sorbonne, il a vécu vingt ans en Algérie et en Tunisie et a enseigné, pendant longtemps, le droit musulman et l'histoire des relations islamo-chrétiennes à Institut pontifical d’études arabes et d’islamologie (PISAI) de Rome. Directeur de sa revue Islamochristiana de 1975 à 2004, il a participé à de nombreux colloques islamo-chrétiens en diverses capitales de la Méditerranée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 A voyagé très longtemps au Maghreb et au Moyen Orient,  il y a la redécouverte des patrimoines de littérature musulmane.  Or, Mohamed Al Ghazali,  qui mourrut en décembre 1111, était un homme merveilleux, notamment sur l'ascèse et la spiritualité, professeur de notoriété à Bagdad.  

Comment maîtriser le coeur humain dans tout ça. 

Comment enrayer la maladie de l'âme.  

 

 

 En 2008,  après la conférence contrastée du Pape Benoît XVI à Ratisbone.

Une lettre mentionnant, le véritable monothéisme. 

Les véritables espérances et de vérité ont soif. 

Il est important de rappeler,  que nous, croyants, il est temps d'avoir une réelle spiritualité.  

 

 

Il y a des jihads à l'intérieur des communautés musulmanes.  Le pouvoir politique de l'époque,  envisageait de développer le sunnisme.  

Quand on est à la recherche des honneurs,  de la notoriété,  on s'éloigne de toutes spiritualité,  de l'ascèse,  du soufisme.  Cette spiritualité va l'aider à écrire de nombreux livres.  Cette situation,  à l'époque,  devient de plus en plus confuse, c'était à l'époque du califat de Bagdad. 

 

 

 Ce n'est pas une situation de paix généralisée.  Dans son autobiographie, le livre de la délivrance.  La toute première partie,  était de dénoncer cette situation où il n'y avait pas de spiritualité propre au Coran et à la Sunnah.  

 

 

 Il choisit la voie de la connaissance et de la science.  Dans l'histoire de notre humanité,  c'est la même histoire.  Il se réfugie dans la méditation et la spiritualité. Il fait une recherche sur les 99 noms de Dieu. 

La revivication des sciences religieuses,  ce n'est pas par hasard,  que nous avons ce désir de vie éternelle.  

 

Il parle des mystères de, de la prière nocturne, l'aumône,  du jeûne et du pèlerinage. 
La nuit,  c'est le silence,  c'est le recueillement,  c'est la méditation,  c'est la réflexion.  On  parle aujourd'hui de l'éthique du musulman. 
L'amitié et la fraternité.  

 

 

 Il y a deux chapitres sur la psychologie du coeur. C'est important pour nous,  quand on veut rechercher une relation plus intime avec notre créateur. Avoir la maîtrise de notre animalité. Comment maîtriser les grands malheurs de la langue,  qui n'a pas menti.  Maîtriser la colère,  la haine et la jalousie.  Il faut savoir maîtriser l'orgueil et la faconde.  Il faut corriger dans notre psychologie humaine. Dieu accueille le repentir.  La patience et la reconnaissance.  Nous sommes tous des impatients.  Dieu est le très patient. 

Essayons quand même de nous rapprocher de la patience.

Avoir la crainte irrevencielle de de Dieu, l'amour,  le désir ardent. 

 

Al Ghazali est un patient, avoir le contrôle.  Quelle est l'importance relative de l'escatologie,  c'est à dire,  à l'approche de la fin de vie. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le dimanche 30 avril 2017

le 30 avril 2017 : 3e édition du Festival Culinaire Indonésien Organisé par PPI Lyon (association des étudiants indonésiens de Lyo

 

 

 3e édition du Festival Culinaire Indonésien Organisé

par PPI Lyon (association des étudiants indonésiens de Lyon)

au Centre Culturel de la Vie Association à Villeurbanne

 

 

 PPI Lyon (association des étudiants indonésiens de Lyon) vous présente la 3ème édition du Festival Culinaire Indonésien - Le paradis d'épices. Parcourez les stands du Festival Culinaire Indonésien et découvrez la culture et la gastronomie indonésienne à travers des mets, danses et chants entièrement élaborés par les étudiants indonésiens de France.

 

 

 Rendez-vous le dimanche, 30 avril 2017 du 12h à 16h

au Centre Culturel de la Vie Associative de Villeurbanne

(métro A arrêt Flachet).

Venez nombreux ! 

 

 

 Tarif d'entrée: 3€ plein tarif, gratuit pour les moins de 5 ans.

 

 

 

 

La cuisine indonésienne est souvent appréciée des visiteurs puisque les plats réservent rarement de mauvaises surprises.  Souvent à base de riz ou de nouilles,  ils ne sont pas trop épicés.  En fait, le Sambal, une pâte à base de piments et différents épices, est souvent placé sur le côté dans votre assiette, donc vous avez toujours le choix de rendre votre plat plus ou moins épicé 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Lorsque vous mangez en rue ou dans les restaurants locaux, il est important de connaître certains termes indonésiens car, dans certaines régions moins touristiques, vous risquez de ne rien comprendre aux menus. Avec ces quelques termes de base, vous pouvez déjà vous en sortir :

  • Nasi = le riz qui est bien sûr la base de l’alimentation,

  • Mie = les nouilles chinoises ou Noodles

  • Goreng = fris

  • Ayam = poulet

Pour vous y retrouvez, voici un lien très utile sur Wikipédia vers la liste de tous les plats indonésiens accompagnés de leur photo et d’une description !

LES PLATS TYPIQUEMENT INDONÉSIENS

Voici quelques plats typiques que l’on retrouve partout en Indonésie:

 

NASI GORENG

C’est LE plat indonésien qui va très vite vous être familier. Nasi Goreng signifie Riz Fris, et peut se servir seul avec des légumes ou avec du poulet, du boeuf ou des crevettes, et en général du Sambal (pâte de piments) sur le côté.  Il s’accompagne souvent des chips de crevettes (les chips chinoises), une tranche de tomate et deux tranches de concombres.  Une variante : le Nasi Goreng Special est un Nasi Goreng avec un oeuf fris par dessus. Traditionnellement, il est servi dans une feuille de bananier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le samedi 29 avril 2017

le 28 avril 2017 : Projection Débat - Les Hui, une ethnie musulmane chinoise. Organisé par Repères & Vocations et EMF Lyon

 

 

 

 

 Projection Débat - Les Hui, une ethnie musulmane chinoise. Organisé par Repères & Vocations et EMF Lyon Milli Görüş Lyon Bölgesi CIMG LYON

27 Rue des Frères Emmanuel Joseph et Louis Amadéo à Vénissieux 


 

 Regroupant une population de 9,82 millions de personnes, le groupe ethnique hui forme l’une des plus importantes ethnies minoritaires de Chine. On trouve des Hui dans la plupart des districts et villes du pays, particulièrement dans les régions autonomes hui du Ningxia et ouïgoure du Xinjiang, ainsi que dans les provinces du Gansu, Qinghai, Henan, Hebei, Shandong et Yunnan.

 

 

 Le mot Hui est une abréviation de « Huihui », apparu pour la première fois dans la littérature de la dynastie des Song du Nord (960-1127). Ce mot fait référence aux Huihe (Ouïgours) qui ont vécu à Anxi du Xinjiang actuel et ses environs depuis la dynastie des Tang (618-907). Ces Huihui étaient en réalité les précurseurs des Ouïgours actuels qui sont totalement différents des Hui ou Huihui d'aujourd'hui. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Au début du XIIIe siècle, alors que les troupes mongoles faisaient leurs expéditions vers l’ouest, les gens de croyance musulmane d'Asie centrale, dont les Perses et les Arabes, ont été forcés de se déplacer ou ont volontairement émigré en Chine. Comme artisans, marchands, lettrés, officiels et chefs religieux, ils se sont dispersés dans beaucoup d’endroits du pays et se sont adonnés principalement à l’élevage du bétail. Ces gens, qui étaient également appelés Hui ou Huihui à cause de leurs croyances religieuses, étaient identiques aux gens d’Anxi et faisaient partie des ancêtres des Hui d'aujourd'hui. 

 

 

Plus tôt, vers le milieu du VIIe siècle, les Arabes et les Perses musulmans sont venus en Chine pour faire du commerce, et certains sont devenus résidants permanents de villes comme Guangzhou, Quanzhou, Hangzhou, Yangzhou et Chang'an (actuel Xi'an). 

 

 

 Ces gens, désignés sous le nom de fanke (invités des régions périphériques), ont construit des mosquées et des cimetières publics. Certains se sont mariés et ont eu des enfants que l’on a reconnus en tant que tusheng fanke, ce qui signifie « invités des régions périphériques nés ici ». 

 

 

 Pendant la dynastie des Yuan (1271-1368), ces gens ont formé une partie des Huihui qui venaient en grand nombre en Chine en provenance d'Asie centrale.

 

 

 Les Huihui d'aujourd'hui sont donc un groupe ethnique qui tire ses origines principalement dans les deux catégories mentionnées ci-dessus. 

 

 

 Au cours du développement, celles-ci ont intégré des gens d'un certain nombre d'autres groupes ethniques, dont les Han, les Mongols et les Ouïgours.

 

 

 L’islam a eu une influence profonde sur le style de vie des Hui. Par exemple, peu après sa naissance, un nom huihui doit être donné à l’enfant par un ahung (imam); des ahung doivent être témoins des cérémonies du mariage; et une personne décédée doit être purifiée avec de l'eau, enveloppée dans un linceul blanc et enterrée rapidement et sans cercueil en présence d'un ahung qui préside la cérémonie. Les hommes ont l’habitude de porter des calottes blanches ou noires sans rebord, particulièrement pendant les services religieux, alors que les femmes couvrent leur tête de foulards noirs, blancs ou verts -une habitude dérivée des pratiques religieuses. Les Hui ne mangent jamais de viande de porc ni de sang d’un animal qui est mort naturellement, et ils refusent de prendre de l'alcool. Ces coutumes proviennent du Coran des musulmans. Les Hui sont très particuliers sur l'hygiène. Ainsi, avant d'assister à des services religieux, ils doivent procéder soit à « un nettoyage mineur », c’est-à-dire laver visage, bouche, nez, mains et pieds, soit à « un nettoyage majeur », lequel exige un bain complet.

 
 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article