Communiqué
Azzedine Gaci (Recteur et Imam de la Mosquée Othmane de Villeurbanne)
Nous vous tiendrons informes au fur et a mesure de l'évolution et de la mise en place du projet .
Dans le cadre de son nouveau cycle de formation
« Rencontres autour du Coran »,
l’Union Française des Consommateurs Musulmans
vous invite à une conférence de lancement dans son nouveau local.
Retrouver nous samedi 30 septembre à 14h30
avec le Sheikh Mohammed Minta et Fethallah Otmani
Récitation coranique
Cheykh Mohammed Minta
(Imam de la Mosquée de Décines Charpieu)
Le chemin de retour au paradis, c'est la religion. Le Coran parle de lui même. Le Coran est fait pour régler nos différents. C'est l'un des aspects miracles, plus on le lit, plus on a envie de le lire. On découvre à chaque fois des choses nouvelles. C'est le livre au sujet duquel, il n'y a aucun doute, le Coran, c'est une une guidance, quand on est étranger sur terre, on a besoin d'un guide. C'est pendant le mois de Ramadhan que le Coran a été descendu.
Si vous vous y attaché fermement, vous serez bien guidé.
Aussi le Coran est une miséricorde, qui englobe à la fois, la bonté, la compassion et la bienveillance. En réalité, en humanité, les hommes n'avaient pas de guidance, étaient dans l'egarrement, la perversion. Le Coran est une miséricorde d'Allah (Soubhanallah Wa ta Allah), c'est pour notre bonheur, c'est pour notre bien être. Quand on est père ou mère, nous avons de la bienveillantes envers nos enfants.
C'est par miséricorde que les parents agissent de cette façon. Allah nous récompense de sa générosité. Le Coran est inédit, c'est une lumière. La vraie vie, c'est une vie dans la foi. C'est ainsi que nous t'avons révélé un esprit. Le Coran est une source de vie, une source de lumière. Une lumière qui éclaire, c'est la recherche du bonheur, comme dans la vie d'ici bas, comme dans la vie de l'au delà.
Nous avons une relation avec le Coran, c'est une bénédiction, une baraka, c'est une richesse, c'est un livre béni, quand on comprend ses versets.
Fethallah Otmani
(Conférencier)
On ne sait plus communiquer avec son coeur. L'objectif prioritaire, c'est de renouer avec la lecture du Coran. Le coeur avec le quotidien, aurait tendance à ne plus suivre la route ou l'itinéraire que l'on s'était fixé. La lecture du Coran, c'est une révélation qui lui ouvre les portes du coeur. Il faut s'habituer à reprendre une relation avec le Coran, qui nous aide à débrider nos coeurs. Nous, nous avons été gâté par la révélation du Coran, c'est une relation avec Dieu, il n'y a que des signes.
On va en faire un élément d'analyse, de ressentir ce que nous avons de plus profond de nous même. Le Coran donne au coeur cette raison qui donne un sens à notre vie. On veut constamment le réciter, parce que c'est la parole d'Allah ( Soubhanallah Wa ta Allah ), c'est ce qui va arriver, par la lecture du Coran, à animer nos vies. Il faut aller vers un travail de compréhension du Coran. C'est un livre qui s'adresse à l'humanité, mais c'est un livre qui s'adresse à chacun d'entre nous, jusqu'à la fin des temps.
Il faut prendre le temps de méditer le Coran. Ne pas donner une traduction ou une interprétation qui est erronée. Dans une relation humaine, le pouvoir n'appartient qu'à Dieu. Tout s'explique par le sens que l'on donne à nous même. Le Coran a été révélé en langue arabe, afin d'avoir la meilleure des compréhensions.
C'est de se relier à Dieu pendant sa lecture, ou tout du moins, de s'en approcher le plus près possible. L'objectif, c'est d'en approfondir le sens de l'interprétation. C'est de retrouver une relation de coeur en le lisant quotidiennement tous les jours, trouver le goût du bonheur avec Dieu.
Conférence débat l’ENS Lyon sur le thème :
« Maroc, le Rif en révolte : marginalisation et répression »
Avec Rosa
Moussaoui, Journaliste à l’Humanité. Elle a a
publié, suite à une enquête de terrain, un article fort
intéressant sur les événements qui continuent de secouer la région
du Rif sous le titre « Dans le Rif, sa
Majesté le peuple défie le Palais » paru dans l’humanité du 22
juin 2017
Modérateur : Tahar Khalfoune, Juriste
et universitaire
Présentation de la conférence par Frédéric Abecassis
La ville d’Al-Hoceïma et ses alentours, dans le Rif marocain, connaissent une vague de manifestations ininterrompue depuis plus de dix mois. Déclenché par la mort, en octobre 2016, de Mouhcine Fikri, un vendeur de poisson broyé dans un camion à ordures après la confiscation de sa marchandise par la police, le Hirak (mouvement) a pris forme pour dénoncer la corruption et la marginalisation économique et sociale de la région du nord-est du pays.
Il s’agit du premier mouvement de protestation de masse au Maroc depuis 2011, et les manifestations pour réclamer plus de démocratie – le mouvement du 20 Février. Dans cette mobilisation, les réseaux sociaux, de nouveaux sites d’information et un certain nombre de nouvelles applications, accompagnant une démocratisation massive des smartphones, jouent un rôle crucial.
Certains de ces outils étaient, certes, déjà présents et utilisés il y a six ans.
Mais leur usage a évolué.
C’est ce dont témoigne le journaliste indépendant Omar Radi, qui avait participé aux manifestations de 2011 et couvre le Hirak. Il se souvient de l’utilité, à l’époque, d’applications comme WhatsApp et Facebook :
« On s’en est énormément servi pour se réunir, débattre dans des groupes, coordonner des activités puis les diffuser à tout le monde. »
Aujourd’hui, au Rif, poursuit-il, « le premier rôle des réseaux n’est plus de s’organiser, car les conversations en ligne sont trop surveillées et le bouche-à-oreille est privilégié. Mais ils permettent de parler du mouvement à un maximum de monde. »
Modérateur de la conférence par Tahar Khalfoune
Rosa Moussaoui, (journaliste à l'humanité, opposante au régime).
Marginalisation de cette région septentrionale du Rif Marocain. Et puis, il y a eu la mort tragique du poissonnier dans une benne à ordures en novembre dernier. Le Rif souffre du chômage, cette région est sous équipée en services publics. Il manque un hôpital marocain dans le Rif. Il y a aussi la rhétorique de la main de l'étranger dans cette contestation dans le Rif.
Cette
région est placée sous étroite surveillance militaire.
Ce mouvement est vraiment pétrit de l'histoire de la
colonisation et de la révolte rifaine.
La figure d'Abdelkrim est bien présente dans la mémoire après la première guerre mondiale. C'est une figure charismatique, un modernisateur, c'est au Caire qu'il trouve refuge, en 1962, à sa mort, ila eu droit à un hommage national.
Ça fait parti de la mémoire collective du Rif, de la culture Amazigh. Dans le Rif, cette tendance est contradictoire, elle n'a jamais dévié de ce mouvement populaire. La culture Amazigh n'a pas le droit de cité au Maroc. La révolution culturelle et identitaire pour promouvoir les droits humains.
Aucun régime en France ne supporterait la chape de plomb qui règne dans la région du Rif.
Ce mouvement populaire pose question à la jeunesse marocaine. Le Maroc est un volcan en ébullition qui risque d'entrer en irruption à tout moment. Le Rif, devient une nouvelle ligne de démarcation d'opposition au régime de la monarchie.
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