Cérémonie de remise des diplômes de la promotion 2016/2017 du certificat « Connaissance de la Laïcité » et du Diplôme Universitaire « Religion, Liberté Religieuse et Laïcité » dans les Salons de la Préfecture du Rhône
en présence de Jean Pierre Chevènement (Président de la Fondation de l'Islam de Fance, ancien ministre)
Kamel Kabtane (Recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Président de l'Institut Français de Civilisation Musulmane)
Benaissa Chana (Président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes)
Stéphane Pillet (Vice-président, chargé de la formation, de linsertion professionnelle et de la Vie étudiante de l'Université Jean LoulinLyon III)
Diplôme universitaire conjointement délivré par l'Université Lyon 3 et l'Université Catholique de Lyon, en lien avec l'Institut Français de Civilisation Musulmane et le Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes, avec le soutien de la Préfecture du Rhône.
130 h de janvier à juin sur 18 semaines (4 h de cours par semaine) + 3 sessions d’une journée, sur les deux campus, à l'Université Lyon 3 et l'Université Catholique de Lyon.
- Devenir personne ressource en gestion et anticipation des conflits à caractère religieux.
- Conduire des équipes multi-religieuses en accroissant le décryptage du phénomène religieux en situation pratique (enseignement, collectivités, entreprise, hôpitaux...)
- Participer à l'édification du lien social au sein des organisations.
Caroline Gadou (sous-préfet, directrice de cabinet du préfet de la zone de défense Sud-Est, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, préfet du Rhône)
Michel Younès
En 1982, l'Eglise de la "Bonne Nouvelle" de Strasbourg décide de soutenir en collaboration avec l'Eglise Baptiste de la Rue de Sèvres à Paris un ministère d'implantation d'Eglise à Lyon ; l'Œuvre pionnière de la "Bonne Nouvelle" de Lyon naît en décembre de cette même année, le premier culte ayant lieu le 30 janvier 1983. Ainsi s'est concrétisée la vision des deux membres de "l'équipe apostolique", Jean-Paul Rempp et Jacques Buchhold, envoyés par leurs Eglises locales respectives, vision développée et mûrie au cours des années dans la prière et la réflexion, de s'engager en équipe dans un travail de création d'Eglise dans un grand centre urbain et universitaire.
L’Œuvre de Lyon représente une expérience originale à plusieurs égards. C’est en effet une expérience franco-française et d’Eglise à Eglise autour d’un ministère d’apostolat français, ce qui est plutôt rare dans notre pays. Il s’agit donc d’un témoignage significatif et en pointe pour la France. Ce genre d’Œuvre et de ministère correspond à un besoin crucial pour l’avenir du monde évangélique français.
Toute notre reconnaissance va aux Eglises sœurs et en particulier à la BN de Strasbourg qui, par leur soutien persévérant, ont permis le développement progressif de l’Oeuvre. Nous espérons que l’acquisition de nouveaux locaux permettra à notre Eglise de poursuivre sa croissance qualitative et quantitative jusqu’à permettre un essaimage, la vision étant de ne pas tout dédoubler, mais de maintenir certaines activités communes (diverses formations, groupe de jeunes et jeunes adultes, flambeaux, etc.).
Interprétation du chant « Amazing grace »
Présentation par le père Thierry Magnin
(Recteur de l'Université Catholique de Lyon).
Augmentation de 5% du nombre de d'étudiants. Des formations pour le monde d'aujourd'hui, science, technologie, business, société (innovation). Faculté de droit/sciences Économiques et Sociales Faculté des Sciences. Transversalité des facultés de théologie.
L'importance croissante et rapide du numérique. Applications à beaucoup de métiers aujourd'hui. La nécessité des croisements entre technologie, économie et éthique. La responsabilité sociale des Universités (Catholiques). Proposer une offre performante de formation tout au long de la vie. Ouverture internationale, en lien avec l'UDL. L'intelligence au service de l'homme.
Présentation par le Cardinal Philippe Barbarin
(Archevêque de Lyon, Chancelier de l'Université Catholique de Lyon)
Reinhard Marx, né le 21 septembre 1953 à Geseke, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie est un cardinal catholique allemand, archevêque de Munich et Freising depuis 2007, président de la Commission des épicopats de la communauté européenne et président de la Conférence épiscopale allemande depuis 2014. Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Paderborn le 2 juin 1979 par Mgr Johannes Joachim Degenhardt. Il obtient un doctorat en théologie en 1989.
Le 23 juillet 1996, Jean-Paul II le nomme évêque auxiliaire de Paderborn avec le titre d'évêque titulaire (ou in partibus) de Petina. Il est consacré le 21 septembre suivant par l'évêque qui l'avait déjà ordonné 17 ans plus tôt.
Le 20 décembre 2001 il est transféré à Trèves le plus vieux siège épiscopal allemand avant d'être nommé archevêque de Munich et Freising le 30 novembre 2007 par Benoît XVI, qui a lui-même occupé ce siège de 1977 à 1982. Il y succède au cardinal Friedrich Wetter qui se retire à près de 80 ans.
Il est créé cardinal par Benoît XVI lors du consistoire du 20 novembre 2010. Il reçoit alors le titre de cardinal-prêtre de San Corbiniano. Il est alors le plus jeune membre du collège des cardinaux1,2 jusqu'au consistoire du 18 février 2012.
Il participe au conclave de 2013 qui élit le pape François. Le 13 avril 2013, le nouveau pape constitue un groupe de neuf prélats issus de tous les continents, chargés de l'épauler dans la réforme de la Curie romaine et la révision de la constitution apostolique Pastor Bonus. Pour l'Europe, c'est le cardinal Marx qui est choisi, ainsi que Marcello Semeraro, évêque d'Albano3. Le 8 mars 2014, il est nommé membre et coordinateur du Conseil pour l'économie.
Le 12 mars 2014, il est nommé président de la Conférence épiscopale allemande.
Conférence du cardinal Reinhard Marx
"Le Chemin de l'Europe Aujourd'hui et Demain"
Très heureux d'être ici aujourd'hui à Lyon, c'est même émouvant avec les saints de Lyon. C'est un carrefour très important de la soie, mais aussi une ville de la résistance avec Jean Moulin.
C'est important de discuter avec les femmes et les hommes, avec les prêtres, avec les laïcs de l'avenir de l'Europe. L'église a une responsabilité de s'engager et parler sur les chemins de l'Europe. Dans les années 50, c'était un grand événement. C'est le particularisme, le populisme, c'est une responsabilité pour l'église. Ce sont des sujets interdisciplinaires porte la l'avenir de l'église, qui correspond à la vocation ee l'humanité tel que le présentait le concile de Vatican II.
Le Pape François a poussé cette idée très fortement, ce sont des orientations pour l'éthique sociale pour l'avenir de l'église. C'est comme la monnaie commune, il faut plus de cohésion, une plus étroite collaboration, être plus compatible. Il faut maintenant faire une union politique. C'est de la responsabilité de l'église de souligner tout cela, c'est la vie concrète.
La responsabilité de l'Europe, doit donner des chances pour tous. Il faut réfléchir sur un nouvel ordre du monde.
Il faut voir l'intérêt de l'autre, mais regarder aussi l'intérêt commun. Les papes, Paul VI, Jean Paul II et Benoît XVI, en avaient parlé auparavant. Il faut changer l'identité de l'Europe. L'Europe, c'est l'ouverture, c'est l'occasion de trouver de nouvelles synthèses sur l'immigration. C'est la volonté du vivre ensemble et un renforcement des échanges, renforcer de parler les langues étrangères.
Les relations franco-allemandes sont prioritaires, si on n'a pas un sentiment de destin commun, on ne peut pas avancer. C'est une nouvelle idée du progrès, une faut une nouvelle pensée, telle que le présente l'encyclique Laudato Si, où l'on parle de la maison commune. Il faut avoir un regard plus intégral pour une nouvelle pensée pour l'avenir de l'humanité. L'Europe peut être un laboratoire d'idées pour un nouveau regard. L'église doit avoir ce regard, cette image de Dieu, c'est nécessaire pour l'avenir de l'humanité. La foi chrétienne peut repenser, être dedans, c'est possible de faire un témoignage dans notre société, être un instrument de l'humanité, tel que le pape François le fait.
la chorale de l'UCLy
Avec
Jean-Charles Jauffret, historien, spécialiste de l’histoire militaire
« Au moment où l’Etat islamique perd la bataille de Raqqa et dans ses derniers bastions en Irak et en Libye, tout en se fortifiant sur la défaite de l’Occident en Afghanistan et en lançant des tentacules jusqu’aux Philippines, il est temps de s’interroger sur cette hydre totalitaire qui mêle terreur et négation de la liberté et de la dignité.
Comme les deux autres totalitarismes,
nazisme et dérivés, stalinisme et avatars, il s’agit d’une
idéologie de contre-Etat et de contre-société allant jusqu’à
l’embrigadement sanglant des jeunes. Sa particularité est de
mettre en avant l’irrationnel, une déformation de l’islam.
Successeurr d’Al-Qaida mais dans une dimension horizontale du
terrorisme,
Daech est aussi l’héritier de boutefeux, que
ce soient les Américains en Irak, le régime syrien, ou de
financements occultes de pétro-monarchies.
Faut-il pour
autant parler d’une « guerre mondiale diffuse contre le terrorisme
depuis le 11 septembre 2001 », comme le suggère le pape François
?»
Gilbert Meynier est un historien français né en 1942 à Lyon, professeur émérite à l’université Nancy II depuis 2002. C'est un spécialiste de l'histoire de l'Algérie
Jean-Charles Jauffret
Historien,
agrégé d'histoire et spécialiste de l'histoire militaire
coloniale.
Enseignant à à
l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence à à l'université
de Montpellier Paul Valéry III et aux écoles militaires de
Saint-Cyr Coëtquidan.
Spécialiste
de la guerre d'Algérie.
Nous sommes dans un conflit global, les grandes puissances sont là, nous sommes aussi dans un conflit Interreligieux. Entre sunnites et chiites, entre musulmans et chrétiens coptes.
Quand Saddam Hussein a été pendu, il a crié : "Mort aux Perses". Quand le tueur dela Gare Saint Charles de Marseille, il a choisi deux jeunes filles, c'est parce qu'elles représentaient l'Europe. Daesh, c'est la négation même de ce qu'est l'islam, tout comme le sont les religions dans le judaïsme et le christianisme.
Cette notion d'apprendre à tuer aux enfants de deux ans, c'est bien le totalitarisme. Daech, c'est l'extrapolation de la théorie de la haine, ils disent, la vérité, c'est l'islam, la mecréance c'est tout le reste du monde.
Le 11 septembre 2001, c'est le début de la 3 ème guerre mondiale. Le poids du traditionalisme a tué le printemps arabe. Pour comprendre la création de Daesh, on a touché les frontières coloniales.
Le
3 mars 2003, de discours de Dominique de Villepin à
l'ONU.
La question kurde, , une sorte de mille feuilles, les kurdes font partis du jeu. Pourquoi les kurdes, parce que 1600 peshmergas ont été tués par daesh. Aucun des États, la Turquie, la Syrie et l'Irak, n'ont aucun intérêt à voir un état kurde.
Le dernier dernier responsable, l'assaut meurtrier de de l'armée en Syrie.
Mossoul, Mosquée Al Nouri, le 29 juin 2014, Al Baghdadi s'autoproclame calife de l'islam.
Commentaires